Quins : pour Aurélia Saroka, lamas, alpagas… comme une famille

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  • Aurélia partage sa passion pour des animaux hors du commun : les lamas et les alpagas.
    Aurélia partage sa passion pour des animaux hors du commun : les lamas et les alpagas. j.m.
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    Aurélia partage sa passion pour des animaux hors du commun : les lamas et les alpagas. j.m.
Publié le
Julie Martinez

À Quins, l’Alsacienne a trouvé un havre de paix au cœur d’une ferme ouverte désormais à la visite.

Voici quelques années qu’Aurélia Saroka a décidé de s’installer dans l’Aveyron pour réaliser son rêve et vivre dans sa propre ferme. Aujourd’hui, c’est chose faite. Elle a décidé de faire partager sa passion pour des animaux hors du commun : les lamas et les alpagas.

Au commencent, cette pimpante Alsacienne est partie en Belgique dans l’espoir d’entrer à l’école vétérinaire. Finalement, elle a poursuivi des études en pharmacologie et, elle est restée à l’étranger pendant 8 ans. Après un passage par l’île-de-France, elle a mûri le projet d’une maison d’hôtes. "De par mon métier, je côtoie des personnes parfois très malades qui n’auront peut-être pas le temps de concrétiser leur rêve. Donc j’ai décidé d’accélérer les choses pour réaliser le mien !"

La jeune trentenaire a ainsi cherché un lieu dans le Sud-Ouest ; elle a pensé en premier à Bordeaux, puis à Toulouse. Elle a fini par visiter une ferme à 4 km de Sauveterre-de-Rouergue, commune de Quins. "Je fais le tour de la propriété et là, je m’y vois déjà installée !" Elle a donc quitté son petit pavillon parisien pour poser définitivement ses valises dans une ferme d’une dizaine d’hectares.

En 2017, la propriétaire a commencé de gros travaux de rénovation. "Ma maison, mes animaux, c’est mon bonheur. Je suis comme une huître accrochée à son rocher, et je m’y accroche. Ce bonheur, je le trouve tous les matins lorsque je bois le café sur ma terrasse, surplombant mes animaux devant ce magnifique paysage." Aurélia a aménagé deux chambres d’hôtes à la déco chaleureuse et un petit meublé cosy – un autre est en cours de travaux.

Dans ce havre de paix, elle est aux petits soins pour ses hôtes, qui une fois dans la piscine, sont épiés par les autres résidents du lieu : les lamas. C’est lors d’un voyage au Pérou qu’elle découvre les lamas et les alpagas et tombe sous le charme de ces camélidés. De retour en France, elle se renseigne et se forme en effectuant des stages dans des élevages de ces animaux peu ordinaires. Leur caractère doux et paisible et leur insatiable curiosité en font des compagnons idéaux, autant pour débroussailler les talus que pour randonner.

De la vie de pharmacienne… à la vie de fermière

La nouvelle vie d’Aurélia suit le rythme des saisons. En période hivernale, elle retrouve son travail en officine ; l’été elle devient fermière à temps plein. "Mes animaux ? C’est du bonheur avec du poil ! Je veux en faire ma force. Ils m’apportent quelque chose qui s’apparente à de la sérénité. Une sorte de méditation, de retour à l’essentiel ; comme quoi on peut avoir du plaisir autrement qu’avec un smartphone." Elle, qui n’est pas issue du milieu agricole, enfile sa combinaison. Elle entretient les parcelles, prépare et donne les biberons aux moutons, cultive son jardin. Pierre, son compagnon, l’aide dans ses tâches et a toujours de bonnes idées pour améliorer le quotidien.

À ce jour, sa grande famille est composée ainsi : dix lamas (ils sont grands avec des oreilles en banane), huit alpagas (de petite taille avec des oreilles pointues) dont trois futures mamans, onze moutons "nez noir du valais", trois chèvres naines, deux chevaux, deux ânes, un poney. Sans compter poules, chiens et chats !

Ici, ce n’est pas un parc animalier ou un zoo. Tous les animaux font partie de la famille. Chacun porte un nom et Aurélia assume volontiers son rôle de "maman poule". Elle connaît aussi bien le caractère de Kuzco ou de Lima, les alpagas, que les besoins particuliers des bébés triplés "nez noir" et papoterait des heures durant avec chacun d’eux.

Intarissable sur ces drôles de bêtes, elle partage, bien volontiers, sa passion avec les clients de ses chambres d’hôtes et de son gîte. Cette année, elle a même décidé d’ouvrir son domaine au public à la visite. Désireuse d’offrir à ses invités un instant de calme dans la campagne aveyronnaise, elle propose également des "balades zen" à pieds en compagnie de Pablo, de Mickey ou d’Anastasio, les lamas (de 1 h 30 à la demi-journée), dans les environs de Sauveterre-de-Rouergue, voire jusqu’à sa fameuse place aux Arcades.

Munis de licol et de longe, les promeneurs se retrouvent ainsi à marcher à côté d’un lama, sa tête à hauteur de la sienne vu la taille de l’animal – sa tête pouvant fièrement se dresser jusqu’à 1,50m à 2m de haut. Une belle carte postale à rapporter chez soi lors d’un passage en Ségala.

La ferme des Andes est située à La Prade Basse, à Quins. Contact au 07 85 02 00 16. Tarifs : 5€ (adulte) et 3€ (enfant). Pour des réunions de famille ou des après-midi d’anniversaire, contacter la propriétaire.
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