Villefranche-de-Rouergue. Une formation pour protéger les ruches du terrible varroa

  • Jean-Pierre Mangé et ses amis apiculteurs observent les varroa pris au piège./Photo MCB
    Jean-Pierre Mangé et ses amis apiculteurs observent les varroa pris au piège./Photo MCB
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GDM

Les apiculteurs du Villefranchois ont profité d’une formation, samedi dernier, dispensée par une vétérinaire de Rieupeyroux, Karine Saget.

Cette déléguée apicole du GDSA Aveyron (Groupement de défense sanitaire apicole) les a éclairés sur la conduite à tenir contre le plus grand prédateur des abeilles, le varroa. Il s’agit d’une sorte de gros poux, un parasite, un acarien qui suce le sang de l’abeille et lui inocule un virus. "Le varroa a été importé d’Asie dans les années quatre-vingt. Il s’infiltre dans les alvéoles et les larves d’abeilles et prolifère à une vitesse impressionnante. C’est un parasite sournois qui affaiblit lentement la colonie", explique Jean-Pierre Mangé, du rucher municipal La Santé de l’abeille. Le varroa provoque une forte mortalité des abeilles (la moitié d’une colonie) et par conséquent engendre une production moindre d’environ 5 kg de miel.

Il faut donc traiter les ruches en y incluant des lanières qui contiennent un acaricide. Mais pour cela il est nécessaire d’attendre la fin de la miellée, au mois d’août. L’efficacité est ensuite contrôlée en décembre. Mais le pire ennemi des abeilles est coriace et peut s’accoutumer à ce traitement bio.

Il faut alors recommencer l’opération et s’assurer qu’il n’a pas pénétré le couvain. On le constate, nos apiculteurs sont aux petits soins pour toutes ces abeilles ouvrières qui nous procurent un nectar à nul autre pareil.

Les apiculteurs du Villefranchois ont profité d’une formation, le week-end dernier, dispensée par une vétérinaire de Rieupeyroux, Karine Saget, Cette déléguée apicole du GDSA Aveyron (Groupement de défense sanitaire apicole) les a éclairés sur la conduite à tenir contre le plus grand prédateur des abeilles, le varroa.

Le varroa est une sorte de gros poux, un parasite, un acarien qui suce le sang de l’abeille et lui inocule un virus. "Ce parasite a été importé d’Asie dans les années quatre-vingt. Il s’infiltre dans les alvéoles et les larves d’abeilles et prolifère à une vitesse impressionnante. C’est un parasite sournois qui affaiblit lentement la colonie", explique Jean-Pierre Mangé du rucher municipal La Santé de l’abeille. Le varroa provoque une forte mortalité des abeilles (la moitié d’une colonie) et par conséquent engendre une production moindre d’environ 5 kg de miel. Il faut donc traiter les ruches en y incluant des lanières qui contiennent un acaricide. Mais pour cela il est nécessaire d’attendre la fin de la miellée, au mois d’août. L’efficacité est ensuite contrôlée en décembre. Mais le pire ennemi des abeilles est coriace et peut s’accoutumer à ce traitement bio. Il faut alors recommencer l’opération et s’assurer qu’il n’a pas pénétré le couvain. On le constate, nos apiculteurs sont aux petits soins pour toutes ces abeilles ouvrières qui nous procurent un nectar à nul autre pareil.

M.-Ch. B.

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