Bozouls. Un remède écologique contre les pucerons

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  • Sac en toile de jute contenant des larves de coccinelles installé dans les tilleuls.
    Sac en toile de jute contenant des larves de coccinelles installé dans les tilleuls.
  • Des larves de coccinelles installées dans les tilleuls
    Des larves de coccinelles installées dans les tilleuls
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CORRESPONDANT

Depuis quelques semaines les habitants ont pu constater un sol collant noirci sur le dallage de long de l’allée Paul-Causse ainsi que sur les véhicules en stationnement. En fait, ce sont les pucerons qui ont envahi les tilleuls et qui sécrètent un liquide qui avec la sève coule et se propage sur les sols.

Plusieurs nettoyages ont été effectués par l’équipe municipale, cependant le phénomène devenait récurrent. En effet en raison d’un climat propice, successivement chaud et humide et l’absence de fortes gelées cet hiver a favorisé la prolifération des insectes pucerons.

Le service technique a installé des sachets en toile de jute dans lesquelles des larves de coccinelles ont été insérées ; les larves fuselées de couleur bleu gris, métallique ont un appétit extraordinaire et peuvent dévorer jusqu’à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement. Un apport de protéine indispensable à leur croissance.

Vient ensuite le stade nymphal (la métamorphose) les larves se fixent avec quelques fils de soie et pendant huit jours se transforment en coccinelle adulte qui devient de couleur rouge avec plusieurs points noirs. Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle "bête à bon Dieu" car elle est la meilleure amie des jardiniers (les anciens prédisaient beau temps lorsque la coccinelle s’envolait) et surtout, parce que, selon une légende du Moyen Âge elle portait bonheur. La coccinelle peut dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour. C’est là tout l’intérêt d’intégrer ce coléoptère. Un des tout meilleurs insecticides biologiques.

Une belle initiative écologique du service technique de la cité. L’an passé dans le même ordre d’idée, des nichoirs pour mésanges avaient été installés au parc du château et au parc Layrac afin de protéger les buis de la pyrale ; les mésanges sont d’excellents prédateurs de ces chenilles.

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