Millau. Une section sportive natation et sauvetage à Jeanne-d’Arc

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  • Les activités de sauvetage sportif se démocratisent dans la cité du gant.	Victor guilloteau
    Les activités de sauvetage sportif se démocratisent dans la cité du gant. Victor guilloteau
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gentiane goubet

Cette section s’inscrit dans le nouveau projet associatif du Som Grands Causses natation.

À la rentrée prochaine, le collège et lycée Jeanne-d’Arc de Millau accueillera une nouvelle section sportive : la section natation et sauvetage remplacera la section natation, qui existait jusqu’alors. Ce projet a été approuvé courant juin par l’Inspection académique, qui supervise l’ouverture des sections sportives scolaires. "Cette ouverture s’inscrit dans la continuité de notre projet de fusion, explique Vincent Thomas, directeur du SO Millau Grands Causses (SOMGC) natation, et bénévole de l’association Millau sauvetage. C’est la première vraie étape dans la construction de notre projet associatif."

La fusion de plusieurs associations millavoises (voir encadré) va en effet permettre le développement de nombreuses activités. Vincent Thomas l’avoue : "Sur Millau, on veut aller plus loin. On a un vrai souci d’excellence." La preuve, le club est vice-champion de France 2019 de sauvetage en piscine, et conserve d’ailleurs son titre une année de plus, les championnats n’ayant pas pu se tenir cette année du fait de la crise sanitaire. Cette excellence fait l’attrait de la section sportive pour les locaux, mais aussi pour des élèves venus de plus loin. " Certains viennent de Paris ou de Bordeaux pour suivre leur scolarité dans notre section sportive, se rengorge Vincent Thomas. Donc, c’est que quelque part, on ne plaisante pas !" Pour la rentrée prochaine, la section comptera 30 élèves. Pour beaucoup, ce sont des jeunes Millavois prometteurs, repérés dès la primaire. Pour les autres, ce sont des jeunes rencontrés en compétition.

Un partenariat très satisfaisant La difficulté de la mise en place d’une section sportive scolaire réside surtout dans les contraintes d’organisation, entre les entraînements très exigeants (25 h par semaine) et les enseignements scolaires. Vincent Thomas le souligne, il ne faut rien négliger : "Nous avons une vraie exigence quant au niveau scolaire de nos élèves, parce qu’on ne peut pas se passer d’un double projet, scolaire et sportif. Dans ce cadre, il faut donc un établissement qui soit empathique, qui accompagne les élèves tout en s’adaptant aux contraintes, qu’elles concernent la restauration, l’hébergement des internes, ou simplement le volume horaire des cours. C’est ce que fait le collège/lycée Jeanne-d’Arc, et nous sommes donc extrêmement satisfaits de ce partenariat." Et le club voudrait même enrichir ce partenariat : en plus de la section sportive qui propose une formation de terrain qualifiante, grâce à la dizaine de maîtres-nageurs formateurs, les dirigeants songent à donner aux lycéens la possibilité de passer leur BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique).

Une "suite logique" pour Vincent Thomas, qui confie vouloir "développer un large spectre d’activités" avec le SOMGC. Tout en ne perdant pas de vue l’objectif d’excellence que s’est fixé le club.

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