Luc-la-Primaube. À la découverte des treize clochers de la paroisse Notre-Dame de l’Aube
Réveiller nos villages et nos clochers, rassembler notre communauté, après ces longues semaines de silence et d’isolement, c’est ce à quoi invitait l’équipe d’animation paroissiale de Notre Dame de l’Aube, en proposant un projet intitulé "La Nuit des églises". Une initiative portée par l’Église de France, reprise pour cette année 2020.
Les objectifs proposés étaient doubles. D’une part, permettre aux communautés chrétiennes locales, même dans les plus petits villages de faire vivre et/ou de se réapproprier leur église, lieu de leur histoire et de leur enracinement. D’autre part, d’ouvrir leurs portes et d’accueillir tous ceux qui le souhaitaient.
Ainsi, cet événement était envisagé dans chaque village, dans chacun des 13 clochers que compte la paroisse Notre Dame de l’Aube (églises Sainte-Juliette et Saint-Cyr à Sainte-Juliette-sur-Viaur, Saint-Julien de Lax, Saint-Maurice de Luc, Saint-Jean Baptiste de La Capelle Viaur, Saint-Julien de Milhac, Saint-Jean-Baptiste à Calmont de Plancatge, Saint-Pierre à Flavin, Saint-Jacques et Saint-Christophe à Inières, Saint-Jean à La Primaube, Saint-Amans à Magrin, La Capelle Saint-Martin, Saint-Pierre du Piboul et basilique Notre Dame de l’Assomption de Ceignac). Dans ce contexte, une date et une plage horaire adaptable pour chacune d’elle étaient proposées, afin de permettre ainsi aux autres paroissiens de découvrir en fonction de leurs souhaits et de leurs disponibilités, les autres édifices religieux de la paroisse.
Ce fut l’occasion d’éclairer le bâtiment, de faire sonner les cloches, de fleurir l’église, de se réapproprier l’histoire locale qui peut concerner la construction de l’édifice, un élément du patrimoine, les événements qui ont marqué certaines périodes, des anecdotes... Un fond musical propice à la méditation, au recueillement, à la prière était proposé, tout comme des textes, des questionnaires et des prières laissés à la disposition des personnes au fond de l’église. Plutôt qu’un rassemblement et en fonction des règles sanitaires, chacun a choisi le moment qui lui convenait pour rentrer dans l’église muni de son masque.
Samedi dernier, ils furent nombreux à se rendre en l’église Saint-Maurice de Luc. Les parties anciennes de cette église, conservées lors des importants travaux du XIXe siècle, semblent remonter à la seconde moitié du XVe siècle. À l’est du bras de transept sud, se trouve la chapelle de la famille de Planèzes. L’agrandissement de l’église en 1887 et 1888 par l’architecte départemental Henry Pons consiste à réaliser un édifice régulier, symétrique, dans un style néo-gothique. La chapelle du bras sud du transept conserve des peintures représentant une Crucifixion entourée de la Vierge, saint Jean et sainte Catherine.
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