À la tête du Réveil du Xe à Paris, Nicolas met l'Aveyron à la carte
Pour sa première gérance sans Clément, son frère jumeau, Nicolas a repris les rênes du Réveil du Xe à Paris. Une adresse d’habitués dans le plus pur style des bistrots "à la Brassens"
Bistrot de quartier par excellence, le Réveil du Xe accueille ses habitués. Dans la capitale qui exorcise comme elle le peut les plaies de trois mois de confinement. Sous un soleil de circonstance, Nicolas Azemar garde le moral, malgré tout. Comme lui, nombreux sont les professionnels de la restauration à préférer regarder devant, laissant derrière eux le traumatisme de ces mois d’inactivité.
Pour sa première gérance en solo, le natif de Coubisou espérait évidemment mieux. "La crise nous est tombée dessus brutalement, six mois à peine après mon arrivée au Réveil, explique le gérant. Il a fallu attendre." Lui qui comme d’autres a préféré rentrer au pays pour encaisser cette crise dit avoir stressé "beaucoup" avant de reprendre la direction de la capitale avec l’énergie du jeune premier.
Depuis la reprise, le but est évidemment de "limiter la casse au maximum" mais les choses évoluent positivement, apprécie le jeune homme. "Comme nous, nos habitués étaient heureux de retrouver le Réveil" : un Réveil dans sa configuration estivale post-covid. "Avec l’agrandissement de notre terrasse, nous avons pu consolider la capacité du Réveil."
La bienveillances des propriétaires, - "ils ont été très compréhensifs", commente Nicolas, "le professionnalisme et la qualité de service des Cafés Richard ou du groupe Tafanel" lui ont également permis d’encaisser ce mauvais coup avec davantage de sérénité.
On mange là-bas comme ici
Sous un soleil de circonstance, le jeune Aveyronnais sait maintenant ce qui lui reste à faire. "Les débuts ont été excellents, la crise nous a plombés, mais nous sommes repartis à bloc avec l’ambition de continuer à accueillir aux mieux nos clients", plaide Nicolas qui garde à la carte quelques douceurs aveyronnaises. Viandes de l’Aubrac, en provenance, dès qu’il le peut, de la ferme familiale, chou farci… Vins de Marcillac ou d’Estaing – Le Fel pour contenter le gosier : avec sa cuisine simple, la petite adresse conviviale, dans le plus pur style des "bistrots à la Brassens", affiche complet midi et soir. De bon augure. Remonté comme un coucou suisse, il espère désormais que l’été parisien sera moins calme qu’à l’accoutumée pour qu’enfin le Réveil du Xe garde fièrement ses deux yeux ouverts. Morphée attendra.
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