Paris. Avec Camille et Rémi, la Brasserie du Larzac retrouve des couleurs

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  • Pour Rémi, Camille, Loan et Alban, 6 et 2 ans, le retour au bercail  s’est fait tout en douceur . "C’est là où je suis né, explique Rémi, le Larzac c’est la vie."
    Pour Rémi, Camille, Loan et Alban, 6 et 2 ans, le retour au bercail s’est fait tout en douceur . "C’est là où je suis né, explique Rémi, le Larzac c’est la vie." E.T.
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Aurélien Delbouis

Le père avait lancé la marque en 2013. c’est aujourd’hui le fils, Rémi, et sa compagne, Camille, qui président à la destinée de la Brasserie du Larzac. Une micro-brasserie aux saveurs du Sud-Aveyron.

Changer d’air pour changer de vie. La maxime souvent entendue au sortir du confinement aurait pu être la leur. Camille Foulquié et Rémi Vignollet n’ont pourtant pas attendu la crise sanitaire pour sauter le pas. Mieux, ils ont posé leurs valises à La Blaquière le 13 mars. Quatre jours à peine avant l’annonce des mesures de confinements par le gouvernement Philippe. Leur objectif, faire revivre la brasserie du Larzac, une institution familiale depuis plusieurs années. "Quand mon père m’a dit qu’il arrivait au bout de l’histoire, je crois avoir raccroché le téléphone pour demander à Camille si elle était ok pour quitter Toulouse et pour fabriquer de la bière, sourit Rémi. Je crois qu’on a vendu notre pavillon dans la semaine !"

De retour en Aveyron, sur les contreforts du Larzac, le couple se lance dans le grand bain… de houblon forcément. La gamme est revue, remise aux goûts du jour avec une IPA "sans trop d’amertume", une blanche, une blonde, une ambrée. Le packaging gagne en sobriété.

Le couple décide aussi de "passer en bio". Seul le prix facial ne change pas. "Le papa ne les vendait franchement pas très cher, ses bières, s’amuse Rémi, mais on n’a pas voulu évoluer sur ce point."

Les résultats sont là. En quelques semaines à peine, la Brasserie du Larzac sort de sa douce torpeur. Bien aidée par le confinement qui décuple l’appétit des consommateurs pour les productions locales. Les commandes affluent… les livraisons aussi, boostées par le tempérament franchement avenant de notre brasseur-livreur.

"On ne triche pas"

"J’étais infirmier libéral à Toulouse et j’ai un peu l’impression de reprendre mes tournées. C’était très agréable et ça nous a permis de nous faire un peu mieux connaître", apprécie Rémi.

La suite ? Pour ce fan d’escalade, la voie est déjà toute tracée. "Nous allons investir encore un peu, à notre petit niveau, pour agrandir notre capacité de production. Mais pas n’importe comment. On n’est franchement pas une start-up, rigole Rémi. Notre volonté est vraiment de rester fidèle au territoire en produisant des bières de façon artisanale. Le but n’est pas de vendre pour vendre mais bien de faire plaisir à nos clients, avec sincérité. On ne triche pas." Probablement le secret de la réussite pour la Brasserie du Larzac, à retrouver en vente directe et dans quelques points de vente en accord avec la démarche du couple.

 

Facebook : La brasserie du Larzac, tél. : 07 70 99 93 29.
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