Sébazac-Concourès. Jean-Claude Anglade expose ses Flors salvatgas à la Maison de l’Aubrac

Abonnés
  • La violeta, La cocuda, Lo jaunet,La guimauva, réinventées par l’artiste, séduiront le visiteur. La violeta, La cocuda, Lo jaunet,La guimauva, réinventées par l’artiste, séduiront le visiteur.
    La violeta, La cocuda, Lo jaunet,La guimauva, réinventées par l’artiste, séduiront le visiteur.
Publié le
CORRESPONDANT

Jean-Claude Anglade est artiste plasticien et enseignant d’art, créateur de d’événements urbains participatifs. Il mène en parallèle à cette démarche, une recherche graphique autour de la création numérique. Ainsi est née cette production "flors salvatges" documentée par Francis Nouyrigat, créateur du jardin botanique de l’Aubrac et l’auteur de plusieurs ouvrages sur cette région.

À première vue, une distance obligée sépare de leur réalité botanique, la représentation numérique de ces quatre fleurs sauvages des Monts d’Aubrac. Pourtant, comme elles, ces images ont développé formes et couleurs. Comme elles, leurs matrices ont engendré bien des métamorphoses. Comme elles, leur nature sauvage a guidé leur reproduction. Au-delà de la simple volonté de représenter leur beauté naturelle, l’outil numérique a tenté de donner un prolongement artificiel à leur désir de croissance. De déformations en déformations successives, chacune a suivi un même processus d’hybridation jusqu’à ce qu’une apparence plausible s’impose. Le résultat de cette transformation est d’ailleurs encore une étape pouvant faire naître autre chose.

On y voit le Lotier des marais boursoufler son bouton d’or à la manière d’un ballon de baudruche. On y voit la Violette des bois dresser deux têtes nébuleuses au-dessus de tiges étirées à l’extrême. On y voit la Mauve musquée épanouir sagement sa dentelle de soie rose sur un jeté de perles trop vertes pour être vraisemblables. On y voit le Cerfeuil sauvage jouer une météorologie de petits nuages n’annonçant aucune redoutable pluie.

Ces quatre fleurs sauvages ont été le sujet d’une œuvre précédente où elles se chargèrent de représenter les quatre membres d’une famille de la région, choisies au hasard des pages d’un petit guide classant les plantes présentes sur les monts d’Aubrac en fonction de leurs couleurs : blanches, jaunes, orangées, roses, pourpres, rouges, violacées, bleues, verdâtres, brunâtres.

Accouplées ici avec leurs quatre binômes en noir et blanc, la subtilité des formes, dissociées du décor de leurs teintes, se révèle.

La série de digigraphies sur La violeta, La cocuda, Lo jaunet, La guimauva sera exposée du 20 juillet au 9 août à la galerie de la Maison d’Aubrac et Jardin botanique de l’Aubrac.

Contacts de l’artiste : https ://www.facebook.com/jeanclaude.anglade.3538

Tél. : 06 95 29 54 06

La maison de l’Aubrac www.maisondelaubrac.fr

Jean-Claude Anglade est aussi l’auteur de la fresque de la salle des fêtes de Concourès où il passe quelques mois de l’année.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?