La Caravane du sport à Villefranche-de-Rouergue

La Caravane du sport. Qu’est-ce que c’est ? Une structure sportive itinérante lancée par l’Ufolep pour "aller au pied des immeubles". Du matériel est placé dans un utilitaire, puis déployé dans les quartiers pour toucher un public éloigné de la pratique du sport.

La Caravane du sport va arriver à Villefranche la semaine prochaine. Elle s’installera lundi au Saint-Jean, mardi sur la place Notre-Dame et mercredi sur la place Lescure. Elle reviendra aussi la semaine suivante, le lundi 27 et le mardi 28 juillet, au Tricot (square rue Émile-Borel). "C’était une évidence pour nous de venir à Villefranche, tant l’Ufolep possède ici une vraie histoire", relève son président départemental, Hubert Vincent.

"Nous avons aux entrées de ville, le panneau Villefranche ville active et sportive, aussi la proposition de l’Ufolep nous a séduits", explique Stéphanie Bayol, adjointe aux sports. "L’idée est une animation de notre ville autour du sport pour tous les publics", insiste-t-elle. "L’objectif est aussi de faire du lien social", ajoute Florence Serrano, adjointe à la jeunesse et au social.

"Cet évènement présente un réel intérêt pour Villefranche, autant sur le plan éducatif que pour le vivre ensemble, avec un lien crée entre la bastide et le tricot", complète Charlotte Ardaille, la directrice des Ateliers de la fontaine, partenaire de l’opération. "La Caravane du sport permet un échange d’un quartier à l’autre", confirme Jean-Michel Siebert, délégué départemental de l’Ufolep.

Treize ateliers

Cette Caravane du sport proposera chaque après-midi de sa présence dans la ville, de 15 heures à 19 heures, des activités sportives ou créatives urbaines, accessibles à toutes les générations et permettant une pratique mixte. Au choix : hip-hop, home-ball, graff, panna foot, mur d’escalade, wexball, musculation…

S’ajouteront des jeux (kubb, mölki…) et des stands de sensibilisation aux premiers secours et à la prévention des risques. En tout treize ateliers, encadrés soit par des animateurs, moniteurs diplômés, soit par des jeunes quartiers, qui veilleront aussi au respect des règles de distanciation que la situation sanitaire du moment impose. Celle-ci ne permettra pas à la fin des activités de servir un goûter collectif, mais un goûter individuel sera offert à chaque participant lors de son inscription.

Cette dernière est gratuite, l’opération rentrant dans le cadre du contrat de ville permettant pour la commune de bénéficier d’une aide de l’État.