Decazeville. L’heure est aux travaux pratiques pour les fines gâchettes

Alain Mielgo, président du CTBH (club tir Bassin Houiller) a fait un rapide tour d’horizon des nouvelles du club, dans le cadre du déconfinement, avec la nécessité qui demeure de respecter des mesures d’ordre sanitaire.

"La nouvelle instruction ministérielle adressée aux préfets a accentué la reprise d’activité au sein de notre association à partir du 29 juin avec un allègement de certains protocoles", confie-t-il.

La reprise des activités individuelles a ainsi été autorisée sur la totalité de nos installations tout en restant assujettie au respect strict des gestes barrières.

"Le port du masque est vivement préconisé lors des déplacements vers les pas de tir, tout comme la mise en place d’un flux de circulation entrée/sortie alternée a été élaboré. Le tir avec ses armes personnelles est privilégié. Et en tout état de cause le club procède à une désinfection systématique des accessoires de tir qui est réalisée après chaque utilisation", précise-t-il. Pour ce qui est de la distanciation physique de 1 m par personne, elle est respectée puisque seule une ligne de tir sur 2 est utilisée. Enfin, des produits détergents ou désinfectants sont mis à disposition par le club.

Travaux d’entretien et d’amélioration

Le Comité directeur a donc profité de cette nouvelle étape de déconfinement pour programmer une journée de travail destinée à réaliser des travaux d’entretien et/ou d’amélioration des stands de tir. Celle-ci s’est déroulée, le samedi 4 juillet dernier. La bonne humeur était de mise et une dizaine de membres du C.T.B.H. a répondu présent ! Les travaux en question ont porté sur l’entretien général des stands et de leurs alentours, sur l’installation de récupérateurs d’ogives plombées sur le stand 25 m.

La limitation de la pollution de l’environnement liée aux balles a toujours été une préoccupation des instances dirigeantes du C.T.B.H., mais le coût des installations dépolluantes était un frein à cette volonté "verte". Le pas a malgré tout été franchi cette année, et ce malgré l’absence d’une quelconque aide des instances fédérales. Les travaux ont également porté sur le remplacement des pare-balles. La sécurité est le fil rouge de tous clubs de tir. Les protections actuelles datent de la création du site de Palayret, c’est-à-dire de 1990 !

Leur renouvellement devenait donc impératif. Un repas "grillade" a été proposé aux participants qui avaient bien mérité une petite pose après une matinée de travail.

Le bureau remercie chaleureusement l’ensemble des participants pour leur implication dans la vie active de l’association.