Villefranche-de-Rouergue : la voix du peuple se fera entendre à la mairie

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  • Les élus municipaux et la responsable de la start-up ont présenté PopVox.
    Les élus municipaux et la responsable de la start-up ont présenté PopVox. G.L.
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G.L.

Une application mobile citoyenne va être lancée par la municipalité. PopVox se veut un outil de démocratie participative.

PopVox. Ou la voix du peuple (Vox populi). C’est le nom donné à une application mobile citoyenne, imaginée par une start-up implantée au Pays basque et qui met en relation les citoyens avec leur mairie et ses élus. Elle permet aussi d’instaurer un dialogue entre habitants.

Pop Vox doit rentrer en application à Villefranche dans quelques semaines, au début du mois de septembre. "Comme nous nous étions engagés lors de la campagne électorale, nous voulons nous inscrire notre action dans une démarche de démocratie participative, afin d’associer les citoyens villefranchois à la gestion municipale", souligne le maire, Jean-Sébastien Orcibal, en présentant ce nouvel outil de communication.

PopVox est une application téléchargeable sur votre smartphone ou sur votre ordinateur. "Elle a été pensée en 2 014 avec des élus du Pays basque, puis développée", explique Lena Rouillet, représentante de la start-up Setavoo, basée à Bidart.

"Elle permet à une commune d’informer et d’alerter ses habitants d’envoyer des messages d’alerte. Ceux-ci peuvent interroger leur mairie. C’est aussi une plate-forme participative qui permet de consulter les citoyens sur des sujets précis, de créer des groupes de discussions, des communautés de citoyens, par thématique ou par quartier", développe-t-elle.

Les élus villefranchois voient dans PopVox des utilités très pratiques.

"Par exemple donner des informations sur des coupures d’eau", cite Jean-Sébastien qui parle "d’un outil descendant et ascendant". Conseiller municipal délégué à la démocratie participative, Frédéric Pourcel évoque une plus grande réactivité dans les réponses apportées aux questions des citoyens, soit par les élus soit par les techniciens. In fine, une administration communale plus efficace.

"Cette application sera complémentaire des autres outils", ajoute Jean-Michel Bouyssié, adjoint en charge de la politique de la ville. La fracture numérique est une réalité et les relations humaines comptent encore.

Le coût de cette application pour la collectivité sera de 3 400 € au démarrage puis d’un abonnement mensuel de 690 €.

Lancement donc au mois de septembre pour, dans un premier temps, une durée de trois ans.

Des référents de quartier

Autre initiative de la nouvelle municipalité dans le cadre de sa démarche de démocratie participative : la nomination de référents de quartier. L’opération, qui doit être lancée au mois de septembre, sera bientôt présentée dans le détail par les élus.
 

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