Olemps. Lâcher de larves de coccinelles pour lutter contre les pucerons

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  • Les larves sont réparties dans des sacs de toile de jute. Les larves sont réparties dans des sacs de toile de jute.
    Les larves sont réparties dans des sacs de toile de jute.
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CORRESPONDANT

En début d’été, les riverains de certains quartiers ombragés, notamment par des tilleuls ont constaté une recrudescence de pucerons, une attaque biologique aussi néfaste pour les arbres que pour les trottoirs, les rues ou les véhicules stationnés à proximité. Car non seulement les pucerons sucent la sève des arbres, mais ils déposent un exsudat sucré (le miellat) qui colle sur toutes les surfaces. Pour lutter contre ce fléau, les services techniques de la ville, engagés dans une démarche "0 pesticides" ont choisi de faire appel à des "auxiliaires de jardin", les larves de coccinelles.

Les coccinelles, larves et adultes, se nourrissent essentiellement de pucerons et de cochenilles. Parfois de thrips, de psylles ou d’aleurodes. "Plus encore que les coccinelles ce sont les larves les plus gourmandes, elles peuvent manger jusqu’à 150 pucerons par jour !" explique Cédric Bru, le responsable du service et de poursuivre : "Nous en avons déposé 20 000 qui ont été réparties dans des sacs de toile de jute et placés dans les arbres." Et, quand elles manquent de nourriture dans les tilleuls, elles se déplacent dans les jardins, vous évitant de pulvériser du savon noir sur vos plantations ! Ceci avait déjà été fait il y a quelques années sur des rosiers. "C’est une lutte biologique, pas chimique et l’environnement y gagne" souligne Huguette Théron-Canut, déléguée à l’environnement.

Autre nuisible, le frelon asiatique dont trois nids ont été détruits en ce début d’été au Manoir, à la Mouline et chemin de Linars. Cédric Bru appelle la population à la plus grande vigilance lors de la taille des haies car ils descendent de plus en plus bas provoquant parfois des piqûres.

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