Salles-Curan : Marthe Caubel a soufflé ses 105 bougies

Il y a quelques jours un magnifique et exceptionnel rayon de soleil illuminait la résidence Beau Soleil : Mémé Marthe pour les uns, Angèle pour les autres, soufflait ses 105 bougies ! Après cette longue période de confinement, les vingt pensionnaires de la résidence étaient heureux de partager ce bonheur avec la famille de Mémé Marthe (bien entendu en respectant les gestes barrières et la distanciation, covit oblige !) et de chanter : "Joyeux anniversaire, Marthe, on n’a pas tous les jours 105 ans... !"

Née le 23 juin 1915 à Castries de Vezins-du-Lévézou, elle était la plus jeune de neuf enfants. Mariée en 1927 avec Adrien Caubel de Prades-de-Salars, elle a eu une fille, Agnès, chez qui elle vivait jusqu’à ces derniers temps, avant de trouver une place douillette à la résidence Beau Soleil où le personnel dévoué est aux petits soins pour chacun des résidents.

Le secret de Mémé Marthe pour bien vieillir ? D’un regard doux et souriant elle répond : "Pas plus, prendre la vie comme elle vient, travailler quand c’est le moment, se promener dès qu’on peut, lire et bien sûr partager l’amour des siens".

Et c’est avec eux, enfants et petits enfants que cette jeune dame de 105 ans a entonné Se canto et Étoile des neiges pour animer le goûter. Les après-midi à la résidence où elle vit depuis quelques semaines seulement, elle aime bien donner des cours de crochet, lire le journal ou un roman que sa fille Agnès Pomarède va lui choisir à la bibliothèque (écrits en gros caractères pour ne pas fatiguer ses yeux), des histoires de terroir qui racontent la vie d’autrefois et lui remémorent sa jeunesse à la campagne.

Souvenirs qu’elle partage avec ses visiteurs.

N’est ce pas merveilleux ?

Avec ses 105 printemps, Marthe est la doyenne de la résidence et par son exemple, elle donne du courage à ses voisins et voisines pour savourer les belles journées qui s’écoulent à Beau Soleil.