Villefranche-de-Rouergue : des colonies de vacances pour apprendre en s’amusant

  • La préfète et les élus à la rencontre de la colo apprenante dans "l’École dans les bois".
    La préfète et les élus à la rencontre de la colo apprenante dans "l’École dans les bois". DDM - Guy Labro
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Guy Labro

La préfète, Catherine Sarlandie de la Robertie, est venue jeudi à Laurière, à la rencontre des enfants participant au dispositif des "Quartiers d’été", mis en place pour l’après-Covid.

"Vivre la période du confinement dans un appartement HLM ou dans une maison dans un jardin, ce n’est pas du tout pareil. Il y en a qui ont eu moins de chance que d’autres." La préfète s’appuie sur cette évidence pour justifier le dispositif des "Quartiers d’été" et de ses colos apprenantes mis en place par l’État pour l’après Covid, et pour lequel il consacre 150 000 €. Il s’adresse aux enfants, âgés de 8 à 13 ans, des quartiers prioritaires de la politique de la ville, trois pour l’Aveyron : la bastide et le Tricot à Villefranche, Saint-Eloi-Ramadier à Rodez et les Quatre Saisons à Onet-le-Château.

Ces enfants peuvent profiter de séjours d’une semaine de vacances gratuites en Aveyron, dans deux sites de la Ligue de l’enseignement : l’Anse du Lac à Pont-de-Salars et le domaine de Laurière à Villefranche-de-Rouergue. C’est ce dernier qu’a visité, jeudi après midi, Catherine Sarlandie de la Robertie. La préfète y a été accueillie par Francis Gonzalez, président de la Fédération des œuvres laïques, puis le centre de Laurière lui a été présenté par son directeur, Jean-Marc Castaing. Un centre ouvert en 1964 et qui s’est forgé une identité autour de la découverte et de l’observation de la nature.

Rompre avec le Covid et avec le quotidien

C’est justement dans le bâtiment appelé "l’École dans les bois", que la préfète est allée à la rencontre des enfants la colo apprenante. Aujourd’hui, les plumes d’oiseaux, leurs nichoirs, les empreintes des animaux ne doivent plus avoir de secrets pour eux.

Mais au-delà de ces découvertes, cette semaine aura été pour certains enfants l’occasion de vivre leurs premières nuits en dehors du cocon familial. "Ces colos apprenantes permettent de rompre avec le Covid mais aussi avec le quotidien", relève d’ailleurs la représentante de l’État. Elle a vu des enfants heureux. Ce que lui a confirmé le directeur du domaine de Laurière. "Ce dispositif des "Quartiers d’été" est très positif. Les enfants et leurs familles sont ravis." La Fol souhaiterait qu’il soit reconduit chaque année. C’est là une autre question. Mais lors des vacances de Toussaint, ils connaîtront une suite avec les "Campagnes d’été", dont la préfète venait jeudi d’avoir la confirmation. Le même système de colos apprenantes mais plus ouvert sur enfants accompagnés par l’Aide sociale à l’enfance (Ase) et à ceux en difficulté dans les zones rurales. Toujours dans le souci de répondre au besoin de recréer un lien social.

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