Decazeville. Une page se tourne à la cité du Baldy

  • Le foncier libéré pourra accueillir de nouveaux projets immobiliers.
    Le foncier libéré pourra accueillir de nouveaux projets immobiliers.
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GDM

Largement "surdimensionné" le parc public de logements sociaux, géré par Aveyron habitat, fait l’objet d’une sérieuse cure d’amaigrissement.

La démolition des trois derniers bâtiments de la cité du Baldy, soit 55 logements, vient de mettre un terme à ce quartier populaire en libérant du foncier qui sera mis à profit pour y reconstruire des maisons individuelles.

Une campagne de démolition de logements anciens lancée depuis près de quinze ans par Aveyron habitat, le gestionnaire de près d’un millier de logements sociaux dans le Bassin où ce patrimoine, considéré comme "largement surdimensionné" a été considérablement réduit avec plus de 300 logements effacés du paysage.

Sur le site de l’ex-cité du Baldy, une réflexion sera menée par Aveyron habitat, et la municipalité de Decazeville, en vue de lancer un projet de construction de maisons individuelles à taille humaine adaptées aux besoins des futurs occupants avec des logements modernes et peu énergivores. Des programmes locatifs ou en accession sociale à la propriété pourraient se concrétiser sur ces terrains bien exposés, libres de toutes contraintes comme les risques d’inondations ou miniers et déjà pourvus des réseaux d’eau, assainissement et électricité.

En parallèle, des terrains à bâtir viabilisés devraient être proposés aux porteurs de projets de construction, là aussi, avec l’objectif d’accueillir de nouveaux ménages.

140 logements bientôt livrés aux pelleteuses

Dans la foulée, ce sera au tour des bâtiments J et K (40 logements) de la cité de Combettes d’être, eux aussi, rayés de la carte.

Mais avant cela, une maison ancienne située rue Emma-Calvé appartenant à Aveyron habitat a été également démolie. À moyen terme, une barre d’immeubles de la cité du Sailhenc, soit les 60 logements des bâtiments M1 à M6, ainsi que les 30 logements des bâtiments N et O de la cité de Trépalou seront également détruits. Par ailleurs, l’immeuble Les pins implanté sur la commune de Cransac, et comptant 12 logements, sera également démoli à court terme.

Au cours de cette ultime tranche, pas moins de 140 logements seront rayés du paysage urbain.

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