Espalion : une agréable balade dans le quartier du Foirail
En cette période estivale, le Foirail demeure un lieu de promenade privilégié.
En descendant au Foirail, le Vieux Palais, château "Renaissance" a été édifié en 1572 par les soins de "Noble Bernardin de la Valette", capitaine au service des seigneurs de Calmont durant les guerres de religion. On remarque notamment ses fenêtres à meneaux, sa tour en poivrière, et sa loggia dominant le Lot. Abritant l’association "Renaissance du Vieux Palais", il accueille des artistes en résidence avec appartements et salles d’exposition.
Tout à côté, le petit square Albert Girbal, en hommage à l’auteur des "Poésies en patois d’Espalion". Né à Espalion, dans une vieille maison voisine du Pont Neuf, ses nuits d’enfant furent bercées par le murmure de l’eau sur la chaussée. Adepte fervent du félibrige, il était le capiscol du "Grelh rouergat". Amoureux de sa terre natale, il l’a chantée avec saveur, dans le parler de son terroir.
De nombreux Aveyronnais et Parisiens ont applaudi son œuvre maîtresse "Lou moriatgé de Mossu Buffet" et "l’éfon dé Buffet". Outre ces deux vaudevilles, il décrit en vers harmonieux les charmes d’Espalion et de ses alentours. A quelques pas, le Foirail, ancien champ de foire aux bestiaux, est l’endroit idéal pour avoir une vue d’ensemble exceptionnelle sur le Vieux Palais et le Pont Vieux. On y trouve l’originale statue du joueur de quilles, érigée en 1992, pour les quatre-vingts ans de la codification du jeu de Quilles de huit. On peut y rencontrer des joueurs à l’entraînement. Sur le site, on trouve une statue de Joseph Vaylet. Né le 12 novembre 1894 au Mas-Nouvel, près de Saint-Geniez-d’Olt, ce disciple de Mistral, écrivain et poète a laissé une œuvre riche et pittoresque en français et surtout en occitan. Félibre, grand majoral du félibrige, il a contribué à sa renaissance occitane en Rouergue.
Son autre grande œuvre est la sauvegarde du patrimoine. Ses riches collections d’objets issus des traditions populaires ont permis la réalisation du musée qui porte son nom.
De l’autre côté du Lot, on aperçoit la statue du scaphandrier, réalisée en hommage aux inventeurs espalionnais Benoït Rouquayrol et Auguste Denayrouze, pères du scaphandre.
Elle est l’œuvre d’Éric Valat, un artiste ruthénois qui s’est inspiré du capitaine Némo, auteur également de la statue des marmots à Saint-Geniez-d’Olt.
La meilleure manière de terminer ce rendez-vous, est une belle promenade sur les bords du Lot, à l’ombre d’une allée de platanes centenaires.
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