Mort de l'écrivain et journaliste français Gilles Lapouge, amoureux du Brésil

  • Amoureux du Brésil, le journaliste et écrivain français Gilles Lapouge est mort vendredi à l'âge de 97 ans à Paris
    Amoureux du Brésil, le journaliste et écrivain français Gilles Lapouge est mort vendredi à l'âge de 97 ans à Paris LIONEL BONAVENTURE / AFP
Publié le
Relaxnews

(AFP) - Amoureux du Brésil, le journaliste et écrivain français Gilles Lapouge est mort vendredi à l'âge de 97 ans à Paris, a annoncé sa maison d'édition Albin Michel.

"Il est décédé ce matin à l'hôpital américain à Paris", d'une pneumonie, a-t-elle dit.

Un peu contre son gré, ce poète-géographe, davantage flâneur qu'aventurier, a longtemps été une figure incontournable du festival littéraire et cinématographique "Étonnants voyageurs" de Saint-Malo (Ouest de la France).

Né en 1923 à Digne (Sud-Est), Gilles Lapouge a passé son enfance et sa jeunesse en Algérie, alors française. En 1948, il est journaliste à Alger-Républicain.

En 1951, il est journaliste économique au grand quotidien brésilien "O Estado de Sao Paulo" avant de revenir à Paris trois ans plus tard. Il continue à collaborer avec le journal pendant plusieurs décennies.

"Le journalisme, que je pratique depuis tant d'années, m'a sauvé de la mauvaise littérature et de l'orgueil", assurait-il.

Il a publié son premier livre, "Un soldat en déroute", à 40 ans. Quelque 25 ont suivi. Des essais sur la piraterie, les utopies, la géographie, Michel-Ange, l'érotisme ou le sens des voyages, jusqu'à son dernier, un "Atlas des paradis perdus", en 2017.

Des romans aussi, comme "Les folies Koenigsmark", succès public en 1989, "L'incendie de Copenhague" (1995) ou "La mission des frontières" (2002).

Son œuvre a été couronnée de nombreuses récompenses en France.

En 2011 il avait publié un "Dictionnaire amoureux" du Brésil, pays qui l'avait "toujours étonné et surpris, parfois énervé, sans (le) décevoir jamais", en dépit de la violence qu'il ne niait pas.

L'ambassade de France au Brésil a d'ailleurs salué vendredi, dans un tweet, la mémoire de "l'amoureux éternel du Brésil".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?