Villefranche-de-Rouergue. L’Estaminet : un nom qui fleure bon le Nord

  • Franck Desimpelaere et Caroline Garcia sont à la tête de l’Estaminet.
    Franck Desimpelaere et Caroline Garcia sont à la tête de l’Estaminet.
Publié le
LABRO Guy

Franck Desimpelaere et Caroline Garcia ont repris "l’Ardoise", place Bernard- Lhez.

Même en cette période d’incertitude économique, et dans un secteur particulièrement frappé par le confinement, il est des entrepreneurs qui n’hésitent pas à se lancer. A l’exemple de Céline et Fabrice Charlemagne qui ont repris le Milk Café de la rue Marcellin-Fabre (lire ci-dessous). Ou de Franck Desimpelaere et Caroline Garcia qui viennent de redonner vie au restaurant l’Ardoise, place Bernard-Lhez.

C’est désormais à l’adresse de l’Estaminet que rendez-vous est donné (tous les jours sauf le mercredi et le dimanche soir) par les nouveaux patrons de l’établissement. Un nom qui fleure bon le Nord. "C’est un oxymore entre les origines de Franck, dont le papa est flamand, et l’Occitanie, ma région depuis 23 ans", explique Caroline.

Franck Desimpelaere est cuisinier de formation. Après plusieurs postes dans des brasseries albigeoises, il a découvert la cuisine sud américaine lors d’un séjour en Guyane où il arpentait aussi les rivières en tant qu’orpailleur. Caroline Garcia, elle, avait un grand-père qui tenait un bistrot à Paris. Donc, tous deux sont dans leur élément.

"Posséder notre restaurant en centre-ville de Villefranche, nous tenait à cœur", soulignent-ils. Leur projet a pris quelques semaines, à cause de la crise sanitaire du coronavirus, mais depuis le 6 juillet, c’est parti. Plutôt bien d’ailleurs. "Nous sommes très satisfaits des débuts", exprime le couple, remerciant les Villefranchois. "Ils sont au rendez-vous". La terrasse extérieure, sur la place Bernard-Lhez, est un sacré atout. "Nous avons les espacements nécessaires entre les tables", note le couple.

La salle, intérieure, qui a été relookée offre aussi de l’espace.

En cuisine, Franck Desimpelaere privilégie les fournisseurs locaux. Pas par effet de mode, mais parce que "leurs produits sont de qualité". C’est la viande des Fermiers du Bas Rouergue et du Pavillon du Causser, le pain de la boulangerie Bedel, le poisson des Embruns. "Tous les vendredis je propose du poisson frais", indique le chef. "J’ai envie d’explorer les terroirs".

Des évolutions ou des nouveautés sont ainsi à attendre dans les mois à venir. Mais toujours dans la qualité.

Au bar, c’est de la bière des Flandres, de la plus ancienne brasserie de Lille, qui est proposée. On n’est pas dans un estaminet pour rien.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?