Decazeville. Le contrat local de santé, un objectif pour la CGT

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  • Lilian Lamagat, Pascal Mazet et Richard Gayrald satisfaits de leur rencontre avec Anne Blanc.
    Lilian Lamagat, Pascal Mazet et Richard Gayrald satisfaits de leur rencontre avec Anne Blanc. Repro CP - DDM
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FERRAND Philippe

Pendant cette période de congés, la CGT santé de Decazeville reste très active. Comme peuvent le constater les élus locaux qui sont activement sollicités sur la mise en place d’un contrat local de santé dans le Bassin.

Ils étaient trois, vendredi dernier, pour rendre visite à la députée de la 2e circonscription, Anne Blanc, à Rodez. Les trois-là, ce sont Lilian Lamagat, Richard Gayrald et Pascal Mazet de la CGT Santé. Durant cet été ils entendent rencontrer tous les élus concernés par la mise en place d’un contrat local de santé (CLS) entre l’hôpital de Decazeville et Decazeville communauté.

"Actuellement, l’accès à un médecin libéral ou public ou l’accès à certaines spécialités sont compliqués. De plus, de nombreux généralistes mais aussi des dentistes ou d’autres spécialistes font valoir leur droit à la retraite. C’est notre première motivation : concentrer les efforts et mettre en commun les moyens afin d’attirer les professionnels de santé", soulignent les trois syndicalistes en insistant sur le manque d’attractivité du Bassin, particulièrement auprès des médecins.

Un bassin de 35 000 habitants

Ils précisent : "Nous militons pour un CLS entre l’agence régionale de santé (ARS) et Decazeville communauté afin de disposer d’un outil commun hôpital-ville. Il faut que notre Bassin s’organise efficacement autour d’un pôle en mesure de coordonner les actions de recherche de recrutements de professionnels de santé en secteurs publics ou privés et d’accroître sa visibilité et son attractivité."

Ils rappellent aussi que l’hôpital de Decazeville concerne un bassin de 35 000 habitants et estiment que le CLS serait en mesure de renforcer les partenariats existants mais aussi d’en créer de nouveaux tout en favorisant "les solidarités."

Ils espèrent que cet outil atteindra les objectifs suivants : "encourager les initiatives de santé, consolider la proximité des services, coordonner les différents professionnels de santé, éviter les ruptures dans les différentes prises en charge des patients, favoriser le dialogue entre services et professionnels, et enfin, soutenir et développer des actions de prévention."

"En ce qui concerne la CGT, on n’est pas dans le revendicatif, on est dans la construction et on est en phase avec l’ARS", indique Pascal Mazet, pour qui l’objectif principal est de consolider l’offre de soin autour de l’hôpital. "On se met dans un rôle d’intermédiaire entre l’ARS et les élus."

"Tout le monde va y gagner, remarquent les trois syndicalistes; et notamment toutes les petites communes du Bassin." Un tel contrat serait donc en mesure d’améliorer la situation actuelle de l’hôpital qui, par exemple, ne dispose pas d’un anesthésiste réanimateur 24 heures sur 24.

Autre point important, mis en exergue par la CGT, le fait que le CLS peut aussi déboucher sur d’autres partenariats entre les élus locaux et divers organismes, comme la CAF en développant des actions envers la petite enfance, notamment…

Dans cette démarche, la CGT veut aller à la rencontre François Marty pour Decazeville communauté, Christian Tieulié et Michèle Buessinger pour le canton Lot et Dourdou, Hélian Cabrolier et Graziella Pierini pour le canton Enne et Alzou, Stéphane Bérard pour le conseil régional, sans oublier Jean-Claude Luche pour le Sénat.

CLS : un outil de proximité

Le contrat local de santé est un outil qui vise à réduire les inégalités territoriales et sociales de santé et à mettre en œuvre des solutions pour une offre de santé de proximité. L’objectif du CLS est de metttre en réseau l’ensemble des acteurs du territoire pour lancer un projet de santé commun. Dans un CLS, la stratégie, les objectifs et le programme d’actions sont codéfinis en commun entre les signataires (Etat, ARS, com-com, centres hospitaliers, maisons de santé, CPAM, CAF…) à partir de l’observation du territoire et du recueil des besoins locaux. Depuis leur création en 2013, 30 CLS ont été signés sur le territoire de l’Occitanie.

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