Sénergues. Les randonnées nocturnes sont toujours plébiscitées

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  • Lors de la sortie nocturne qui a rassemblé une vingtaine de randonneurs.
    Lors de la sortie nocturne qui a rassemblé une vingtaine de randonneurs.
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CORRESPONDANT

Lundi 3 août, une vingtaine d’adeptes de la marche se sont retrouvés dans la rue principale de Sénergues à 19 h 30 précises pour une nouvelle et amicale randonnée en direction du hameau de La Pradinie.

Le chemin de La Jacquerie a mené le groupe jusqu’au hameau de Célis avec son ancien moulin à foulon du XIVe siècle.

En poursuivant leur route, les marcheurs ont observé un arrêt au Roc de la Boule. Cet immense bloc de granit avec une faille taillée Sud-Nord est le témoin de l’ancien partage entre le royaume de France et l’Aquitaine alors sous souveraineté anglaise, en application du traité de 1360, dit de Brétigny (Eure-et-Loir).

Le superbe coucher de soleil, irisait et faisait flamboyer les coteaux de la vallée de la Daze d’Espeyrac offrant le superbe spectacle de la nature dans sa quiétude du soir. La montée vers La Pradinie a permis de voir un magnifique renard et trois chevreuils étonnés de voir une troupe de bipèdes venus troubler leur tranquillité. Arrivés à La Pradinie, Jean-Claude a expliqué l’histoire du lieu liée à la noble famille de Pradine, qui a érigé en 1464 le château de la Bessière à proximité.

Il a conté le destin de cette famille dont un descendant, La Tour Saint-Igest, seigneur de la Bessière, assassina, le 10 octobre 1731, le fils de la famille Madrières du château de la Garrigue, provoquant le bannissement de ces deux familles de la paroisse. La famille La Tour Saint-Igest immigra vers l’Ile de France devenue depuis l’île Maurice.

D’agréables conversations ont ponctué le chemin du retour et ont permis aux participants d’échanger sur des sujets nombreux et variés jusqu’à l’arrivée à Sénergues à 22 heures dans la pénombre du soir naissant.

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