Le Nayrac. La Compagnie Éponyme en résidence au Nayrac

  • Les danseuses sur scène. Les danseuses sur scène.
    Les danseuses sur scène.
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CORRESPONDANT

A l’initiative de la Communauté de communes Comtal Lot et Truyère, la Compagnie Éponyme est récemment venue en résidence artistique à l’espace multiculturel pour préparer son nouveau spectacle "Syndrome de la vie en rose". Karine Vayssettes, la chorégraphe, a bien voulu répondre à quelques questions.

Pourquoi ce titre ? A-t-il un lien avec la "vie en rose" comme on l’imagine ?

C’est un spectacle autour de la pensée positive et du développement personnel. Dans la société contemporaine, il s’agit d’être responsable de ses actes et développer tout son potentiel… Il faut être en forme et se sentir bien dans sa peau ; ce qui est aussi, un synonyme de productivité. Le bonheur est devenu une marchandise parfaite pour un marché qui s’évertue à normaliser l’obsession pour la santé mentale et physique. De nouveaux critères voient le jour pour être heureux, épanoui. Cette quête du bonheur est incessante mais il faut savoir ce que cela implique en termes de moyens mais aussi des conséquences…

En tant que chorégraphe, comment est née l’idée de mêler danse et texte ?

La place des mots est importante pour opérer cette transition texte/danse. Une metteuse en scène est présente pour diriger les danseuses vers un spectacle. Cette collaboration est très intéressante et apporte beaucoup à chaque membre du groupe.

Y a-t-il de la musique ?

La musique accompagne les chorégraphies. Elle est présente tout au long du spectacle.

Avez-vous pu travailler votre spectacle lors de cette résidence ?

Oui, tout à fait. C’est toujours l’objectif d’une résidence artistique. Elle est d’autant plus positive quand elle s’accompagne comme ici d’un accueil chaleureux, d’une salle de spectacle bien conçue, de rencontres sympathiques…

Que vous manque-t-il à améliorer pour le spectacle final ?

Il faut continuer à chercher, améliorer et retoucher les éléments qui ont démarré. À partir des idées initiales, tout s’élabore comme la construction d’une maison. Il faut arrêter des choix, affiner les textes, gérer l’interaction avec les danseuses. Des costumes, des décors, une scénographie s’ajouteront et seront travaillés au cours de prochaines résidences à Rodez, Millau, Orléans, Chartres… Onze personnes feront partie du spectacle dont certaines invisibles comme les techniciens du son, des lumières… Mais chacun aura sa place pour être sur scène en février 2021 et accueillir un nombreux public.

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