Le Monastère. Damien Falip, estampillé jaune et noir au Monastère
Le leader offensif du Monastère (R3) est de retour sur les terrains après deux ruptures des ligaments croisés en deux ans. entraîneur des U11 et responsable de l’école de foot, Damien Falip est une véritable cheville du club.
Il faut être un véritable passionné de ballon rond pour se relever deux fois consécutivement d’une opération des ligaments croisés. Beaucoup auraient jeté l’éponge, pas lui.
À force de persévérance et d’abnégation, Damien Falip va effectuer son retour chez les jaunes et noir fin août pour le premier tour de la coupe de France. "J’avoue que la deuxième opération m’a fait douter quant à un retour. J’ai mis quelques mois avant de me dire que je rejouerai. La première fois, tu es dans l’inconnu et tu n’as aucun doute sur ton envie de retrouver le terrain. Par contre la deuxième fois, tu sais comment ça se passe : l’opération, les efforts de rééducation… Tout ce que tu vas devoir endurer. Après, il faut relativiser, quand tu vas à l’hôpital ou au kiné, tu te rends compte qu’il y a des cas bien plus grave que le tien", pense l’informaticien dans la vie civile.
Arrivé au Monastère à l’âge de six ans, le jeune trentenaire n’en est jamais reparti malgré quelques sollicitations pour aller voir plus haut : "l’expérience ne m’aurait pas déplu, mais au même moment mon frère arrivait en senior et je tenais absolument à évoluer avec lui. Avec certains gars, nous joueons ensemble depuis que l’on est ado et maintenant, je joue même avec des jeunes, que j’ai entraîné lorsqu’ils étaient chez les débutants."
"Je suis dans l’inconnu au niveau personnel"
Deux enfants joueurs, des parents dirigeants, chez les Falip, le foot est une histoire de famille. Quid de l’avenir ? "Il y a de très fortes chances pour que je termine mon parcours de joueur ici. En tant que coach, j’avais pris la réserve lors de ma première blessure et j’étais adjoint en équipe fanion de Jérémy (NDLR, Canivenq) l’an dernier. Cette voie me plaît. Il est certain que je vais continuer. J’ai appris énormément de choses lors des formations. C’est très enrichissant", avoue l’attaquant.
Contacté lors de l’intersaison par Rodez pour prendre une équipe de jeune, il est resté fidèle à son club de cœur : "c’est toujours gratifiant, mais le club venait de m’offrir la formation pour le BMF. Je me voyais mal le quitter après ça", témoigne-t-il affectueusement.
Reste au goléador monastérien à revenir en pleine forme pour faire trembler à nouveau les filets du stade Jean Seguin sur les hauteurs du Puech. "Je suis un peu dans l’inconnu au niveau personnel. J’ai peu joué les deux dernières saisons. L’essentiel sera de prendre du plaisir. Nous pouvons jouer le haut du tableau, le club a bien recruté", lâche-t-il t-il avant d’avouer que son meilleur souvenir remonte à un soir de septembre 2014 lors duquel lui et ses copains avaient poussé le Raf en prolongations du 4e tour de la coupe de France avant de s’incliner (2 à 0). "C’est le Monas... Capable du meilleur comme du pire."
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