Onet-le-Château. Colos apprenantes : 28 enfants réunis lors de six séjours "nature"

Les colos apprenantes "des quartiers d’été 2020" sont une des composantes du dispositif gouvernemental initié pour favoriser l’accès aux loisirs et aux vacances dans la période post-confinement. Pilotées par la ligue de l’enseignement en Aveyron, elles s’adressent à des enfants âgés de 8 à 13 ans, issus des quartiers prioritaires.

L’Etat, au travers des services de la DDCSPP, a mobilisé des fonds afin de rendre ces séjours entièrement gratuits et a sollicité les acteurs de terrain, en particulier les centres sociaux CAF, pour identifier enfants et familles. Pour la commune d’Onet le château, ce sont 28 enfants qui ont pu bénéficier de ce dispositif. Le centre social ayant servi d’intermédiaire pour mobiliser les familles, centraliser les inscriptions, assurer le suivi, l’accompagnement et a contribué à rassurer les familles et les enfants pour qui, plusieurs nuits à l’extérieur constituaient une première.

Alors que se déroule cette semaine, le dernier séjour à Laurière (Villefranche-de-Rouergue), 5 autres séjours ont eu lieu entre juillet et août : 3 à Pont-de-Salars et 2 autres à Laurière. "Les dominantes de ces séjours sont l’apprentissage de la vie en collectivité, la citoyenneté et la laïcité. Une rupture nécessaire avec le quotidien, lié à un besoin de vacances chez les enfants, accentué plus encore par un confinement de plus de deux mois et par une scolarité hachée pour certains. Ceux-ci sont en effet accueillis dans un milieu de mixité sociale, dans lequel ils ont trouvé un terrain d’expérimentation, d’observation et d’éveil, entre activités sportives et physiques, sciences, nature et développement durable, dans le respect du protocole sanitaire du 18 juin, lié à l’épidémie du coronavirus…" expliquent de concert Philippe Estève pour la Ligue et Elsa Fouilhe pour le centre social CAF des Quatre Saisons. Tout en mettant l’accent sur leur plaisir de voir des enfants heureux de partir et d’expérimenter de nouvelles choses hors du cadre familial dans un lieu de vie collectif, comme une bouffée d’oxygène dans cette période encore plus difficile pour eux.