Rodez Aveyron football : l’argent fera-t-il le bonheur ?
La Ligue 2 reprend ses droits dès ce samedi 22 août avec notamment un Rodez - Grenoble (19 h au stade Paul-Lignon) qui lancera la deuxième saison des Aveyronnais dans l’antichambre de l’élite. L’exercice de la “confirmation” pour la bande à Laurent Peyrelade qui ne s’annonce pas des plus simples avec un budget toujours parmi les moins élevés.
Et si l’accent du sud-ouest devenait à la mode cette saison en Ligue 2 ? Seul représentant de cette région de l’Hexagone la saison dernière, Rodez ne l’est plus aujourd’hui. Il a vu débarqué Pau, promu de National, et Toulouse, relégué de Ligue 1. Deux clubs diamétralement opposés.
Que ce soit en termes d’objectif ; les Violets visant à coup sûr la remontée immédiate alors que les Palois se contenteront aisément d’un maintien (qu’ils devraient se le disputer avec Rodez d’ailleurs). Comme de budget. Le PFC arborant le plus petit de la division (6,5 M€) et le TFC le plus imposant (27). Au jeu de qui à la plus grosse bourse, Rodez reste cette année encore en retrait (ce qui ne l’a pas empêché de montrer qu’il avait d’autres atouts). Et cela malgré une petite augmentation du budget prévisionnel à 7,2 M€ ; et la crise sanitaire qui bouscule tout le monde.
Si les gros bras Lens (35 M€ !) et Lorient (25) ont filé en Ligue 1, il n’en reste pas moins que la moyenne des budgets prévisionnels de la saison à venir s’établit à plus de 13 M€. Et dans ce classement financier, les Aveyronnais figurent antépénultièmes, juste devant les deux promus, Dunkerque et Pau donc. Mais en Ligue 2 cette saison, l’argent fera-t-il forcément le bonheur ?
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