La gendarmerie de Rodez s’est mise au vert grâce à la permaculture

  • Yoann Perrier s’occupe à 90 % de ce nouveau projet écoresponsable.
    Yoann Perrier s’occupe à 90 % de ce nouveau projet écoresponsable. Repro CP
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JDM

Une brise écologique souffle sur la caserne de gendarmerie. Et grâce au travail et à l’engagement de Yoann Perrier, elle pourrait bien se transformer en une vraie rafale. Emmenant, avec elle, encore plus d’adeptes de la permaculture.

Cette année, l’écologie est entrée dans les rangs des gendarmes ruthénois. Depuis décembre 2019, les espaces verts de la caserne Béteille se sont métamorphosés en une micro-ferme expérimentale et en prairies sauvages. Ce projet écoresponsable est le fruit de la réflexion d’un gendarme adjoint volontaire "emploi particulier" : Yoann Perrier. Affecté à la caserne en septembre 2019, ce dernier a rapidement fait part de l’idée qui lui trottait dans la tête depuis plusieurs années. Et il n’a pas eu de mal à convaincre sa hiérarchie, car le commandant de groupement avait déjà dans l’esprit de mettre la caserne au vert.

Au nom de la biodiversité

" Ce sont deux initiatives en une, confie Yoann Perrier, avec d’une part une micro-ferme, et d’une autre la végétalisation de parcelles originellement tondues ". Dans ces espaces verts, le jeune homme expérimente diverses techniques maraîchères de la permaculture. L’idée est simple : cultiver la terre en s’inspirant de sa productivité naturelle. Mais dans les faits, cela requiert une bonne connaissance et maîtrise des techniques. Mais Yoann Perrier ne manque pas de passion et d’autodidaxie pour mener ce projet à bien.

Grâce aux petites prairies sauvages, les multiples espèces de fleurs et de plantes attirent les insectes pollinisateurs et repoussent les prédateurs pour protéger le potager. Les cinq poules du nouveau poulailler sont nourries grâce au tri des déchets organiques qui commence à faire sa place dans les foyers de la caserne. Et le récupérateur d’eau de pluie, ainsi que le composteur, offerts par Rodez Agglomération, servent à désaltérer et nourrir ce nouveau jardin partagé.

Pédagogie et partage

En plus de faire faire des économies en tonte, en matériel et en essence, la micro-ferme est aussi un projet de partage. Les enfants de la caserne viennent régulièrement donner à manger aux poules et observer les légumes du potager. "Il s’agit de valoriser les terrains qui étaient inutilisés, mais aussi de sensibiliser les familles au monde du vivant", souligne le jeune homme. Pour l’instant, seul une des parcelles est cultivée. Mais au vu des premiers retours, l’engouement ne manquera pas de se répandre.

Le futur de ces espaces, le gendarme adjoint volontaire l’envisage avec des lapins, des arbres fruitiers, des arbres à coques et des hôtels à insectes. Il espère aussi éveiller une certaine conscience écoresponsable. "C’est une vague qu’il faut suivre à tout prix", assure-t-il.

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