Le tour de l'Aveyron à scooter – étape 6, épisode 5 : Le Grand-Mas du jour au crépuscule en passant par Pruines

  • Un petit coucher de soleil vers le Grand-Mas, ce soir ?
    Un petit coucher de soleil vers le Grand-Mas, ce soir ? LR -
  • Bidons de gala.
    Bidons de gala. LR -
  • Pruines.
    Pruines. LR -
  • Claudine, Philippe, le facteur et les enfants.
    Claudine, Philippe, le facteur et les enfants. LR -
  • Quand on va manger chez Chantal, on en repart repu.
    Quand on va manger chez Chantal, on en repart repu. LR -
  • Le quartier des maisons de bois.
    Le quartier des maisons de bois. LR -
  • Il y a des papous, ici ?
    Il y a des papous, ici ? LR -
  • Le quartier des maisons de bois.
    Le quartier des maisons de bois. LR -
  • Tête de pierre.
    Tête de pierre. LR -
  • Le quartier des maisons de bois.
    Le quartier des maisons de bois. LR -
  • Jolie vue.
    Jolie vue. LR -
  • Le quartier des maisons de bois. Celle-ci fait grand maximum... 6 m2 !
    Le quartier des maisons de bois. Celle-ci fait grand maximum... 6 m2 ! LR -
  • "Château fermé." Dommage...
    "Château fermé." Dommage... LR -
  • Le quartier des maisons de bois.
    Le quartier des maisons de bois. LR -
  • La château de la Servayrie.
    La château de la Servayrie. LR -
  • Une vue à 360°.
    Une vue à 360°. LR -
  • Un parfum de préhistoire.
    Un parfum de préhistoire. LR -
Publié le , mis à jour
Laurent Roustan

Ce tour de l'Aveyron est parti à l'aventure sur les petites routes du département, défiant chaleur, pluie et pépins mécaniques, à la rencontre de beaux paysages et de belles gens. Ou l'art de se déconfiner complètement.
Six étapes tous les dimanches du 19 juillet à fin août, et six épisodes par étape sur le site de Centre Presse, du lundi au samedi. Et voici la dernière étape !

 

Le Grand-Mas, c'est moins pour moi le village que le point de vue qui se trouve à quelque centaines de mètres de lui. Un endroit où la vue est véritablement à 360°, où l'on médite, où l'on s'emplit d'air, de sérénité, et d'enthousiasme, où l'on peut y construire des amours ou des amitiés, sous formes de regards ou de serments, où l'on peut aussi défaire ces mêmes amours et ces mêmes amitiés comme on défait les douleurs, si l'on n'a pas oublié la sérénité du lieu.
Cet endroit dressé de menhirs, de rocs et d'une table de pierre, pas d'origine probablement, est un délice aussi pour ses couchers de soleil, resplendissants. Et le 14-Juillet, quand Saint-Pangolin nous laisse tranquille, on peut y grimper pour contempler les feux d'artifice qui emplissent le ciel de tous les côtés.

Mais pour l'heure, il fait jour, et il fait faim. On apprécie la grosse descente dans une brise encore fraîche vers Mouret et son château de la Servayrie, un bel élan pour traverser le Dourdou et attaquer la courte montée vers Pruines. Pruines a compté pour les prunes et les prunes ont compté pour Pruines, puisque le nom du village vient en partie du moins de la prune qu'il produit, entre autres fruits.

Un beau château, une belle église à l'ombre de laquelle on gare le scooter, juste en face de Chez Chantal.

« Vous pouvez laisser le casque sur la moto, on a encore la chance d'être dans un coin peinard », dit Claudine depuis la terrasse du café.

Elle attend des amis pour manger chez Chantal avec eux, amis qui ne tardent pas à arriver.

Je demande à Chantal si c'est possible de manger, elle me répond : « ah, non ! Mais bon… Vous aimez la soupe au fromage ? »

Elle me sert bientôt une assiette de soupe et en mangeant, je discute avec Claudine et ses amis... qui sont des amis d'un ami. Nous parlons de tout et de rien, d'Egypte, de Vietnam et de mamie Turbo.

« Poussez les chaises, lance Claudine, le facteur vient boire un coup avec nous.

- Il est plus sobre que celui de l'an dernier, ajoute Philippe : à la fête du village, l'autre était bien rond au milieu de la place. On aurait dit un film de Jacques Tati ! »

Tout ce monde finit par entrer dans la salle pour se mettre à table, tandis que Chantal me débarrasse de l'assiette de soupe vide… qui sera suivie d'une omelette aux cèpes, d'un rôti de porc façon provençale, d'un plateau de fromages, d'un gâteau glacé à la fraise et d'un café maison. « C'est fini ! », dit Chantal, souriante derrière son masque.

Tout le monde me l'a dit, quand on vient manger chez elle, on en repart repu. « Après il faut un hamac, ou un bon fauteuil, ou un matelas gonflable au bord d'une piscine, ou... »

Pour moi, petite balade digestive en visitant le village, avec son château « fermé » même au dialogue, ce qui est dommage tant le village me semble ouvert, avec aussi quelques fulgurances artistiques par ci par là, totems, bidons peints, têtes de pierre ou de bois, et puis ce « quartier de bois », non un décor de cinéma mais une sorte de rue en pleine nature surplombant le village, avec plus d'une dizaine de maisons de bois en enfilade, toutes différentes les unes des autres, dont une fait pas plus d'environ 6m2 !

Sans parler de la vue sur l'autre versant, Mouret et son beau châteaut, et là haut, tout là haut sur la crête, le point de vue du Grand-Mas.

M'y rendrais-je tout à l'heure pour y contempler un coucher de soleil ?

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