Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : le spectacle de vidéo-mapping s’enrichit d’année en année
Les Lumières du Moyen-âge", en projection place Notre-Dame, tous les soirs à 22 heures, jusqu’au 30 août inclus.
Plus qu’une semaine pour découvrir le vidéo-mapping "Les Lumières du Moyen-âge" pour ceux qui ne l’auraient pas encore visionné cet été. Pour la troisième année, la société Les Couleurs de la nuit, sous la direction de Bernard Maciel, retrace les grandes étapes de la fondation et de l’histoire de Villefranche-de-Rouergue. La narration, qui nous est contée en musique sur des commentaires clairs et concis, remonte jusqu’aux origines de la cité mais le charme de ce spectacle déjà magnifique est qu’il s’est enrichi de nouveaux épisodes. On assiste à la fabrication des cloches de la collégiale, de la mise en place des stalles sculptées en bois des moines, à la construction de la chartreuse Saint-Sauveur, à l’invasion des protestants, à l’avènement de Villefranche comme cité jacquaire avec tous les pèlerins qui y affluent, et un parallèle est observé entre la richesse des marchés d’hier et d’aujourd’hui, Sans oublier le feu d’artifice, projeté sur la façade de la collégiale et des maisons accolées, du plus bel effet. Le tableau le plus impressionnant restant celui de l’embrassement de la ville lorsqu’un incendie la réduisit en cendres.
45 minutes d’Histoire
Le spectacle commence à l’heure exacte tous les soirs, c’est-à-dire à 22 heures précises, pour s’achever 45 minutes plus tard. L’accueil est fait en occitan, par la voix reconnaissable de Christian-Pierre Bedel, et en anglais (clin à ceux qui occupèrent longtemps le territoire) avec en exergue une citation du poète aveyronnais François Fabié : "Salut ! Du vieux Rouergue où ton cœur te ramène, Je suis aussi le cœur, le symbole et la foi ! L’âme de tes aïeux habite encore en moi, Ma pierre sous leurs doigts est devenue humaine". Et tous les spectateurs de reprendre en chœur, à la fin du spectacle, la chanson de "Jean Petit qui danse", héros de la révolte des Croquants, écartelé par le bourreau dans d’affreuses souffrances sur cette même place Notre-Dame où l’on s’est installé paisiblement (amener son pliant est une bonne idée et n’oubliez pas le masque). Le temps sera encore clément cette semaine, joignez-vous aux 250 personnes qui en ressortent chaque soir avec des étoiles plein les yeux !
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