Villefranche-de-Panat. Lors de cette première batucada, le public a bien percuté, à Villef !

Il faut donc dire "Villef" pour être dans le coup désormais. Soit ! Ne discutons pas de l’efficacité des diminutifs. Plus le mot est court, plus il en dit long, plus il porte loin. 3 jours d’ateliers percussion ont donc suffi à mettre en place cette parade aux rythmes entraînants qui a joliment sillonné la cité pour se disperser au Bar des Sports. La batucada est une prestation sonore et déambulatoire. Mais on ne se promène pas avec un demi-queue ou une contrebasse. On avance, on avance en tapant sur ce que vous passe par les mains de plus accessible : congas, dabourkas, surdos, agogôs et autres djembés... Qu’elles soient mélodiques ou purement rythmiques, les percussions abordent tous les styles musicaux, traditionnel, classique ou moderne. Mais ces instruments ont souvent besoin des autres pour prendre l’air et la clé des chants. On a tous besoin des autres. Ils sont un morceau de nous. Nos solos sont si fades. Les rares solos des percussions demandent tant d’efforts à l’exécutant et à l’écoutant. Et puis la musique d’ensembles est fraternelle. Le projet de batucada était encadré par Familles Rurales. Le Yaloer camping VVF et le Bar des Sports étaient partenaires. L’association Sambalagou était le prestataire principal de l’événement. Jim Sigère, musicien globe-trotteur, passionné de percussions africaines, brésiliennes ou encore cubaines pilotait cette action dont l’objectif était de créer du lien social intergénérationnel, de mettre en mouvement le corps et l’esprit, de développer la connaissance musicale, de faire perdurer une activité percussion sur le territoire, de prendre du bon temps. Tout ça ! Il faut le faire. Déjà, ce n’est pas rien de l’écrire. On reste frappé par la dimension de cette large intention. Alors en route !