Et si pour la rentrée, on se réconciliait avec le masque ?

  • Il est temps de nous familiariser avec cet accessoire désormais indispensable.
    Il est temps de nous familiariser avec cet accessoire désormais indispensable. nito100 / IStock.com
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Relaxnews

(ETX Studio) - C'est bientôt (déjà ?) la rentrée pour tout le monde, et cette année, l'accessoire indispensable sera évidemment le masque. Beaucoup de personnes, jeunes et moins jeunes, ne sont guère ravies, et on les comprend : petits boutons, odeur nauséabonde, oreilles douloureuses, absence d'expressions faciales, irritations… Et s'il était temps de nous réconcilier avec ?

Eviter la pollution de l'air
Rappelons-nous que beaucoup de personnes dans le monde portaient déjà le masque avant l'ère Covid. Les masques anti-pollution existent depuis belle lurette, et dans les villes très polluées, il est un atout santé indéniable, ainsi que l'ont rappelé des chercheurs allemands qui ont publié dans la revue de cardiologie de l'Université d'Oxford un article dans lequel ils comparent différentes causes de la baisse de l'espérance de vie. Selon leurs mesures, la pollution de l'air réduit l'espérance de vie de 3 ans en moyenne dans le monde, soit plus que le tabagisme, la violence, ou le Sida.

Varier les plaisirs
Les masques FFP sont des atouts pour la circulation en ville, car ils répondent aux normes européennes en matière de pollution et filtrent les particules fines. Néanmoins, il est plus difficile de respirer avec eux en raison de leur lourdeur. Au sein de l'entreprise, les masques jetables sont plus légers et donc plus confortables (même si écologiquement discutables). Les masques en tissu peuvent être un bon compromis entre les FFP et les jetables.

Apprivoiser le maskne
Ce n'est pas une partie de plaisir de voir le soir en rentrant chez soi des petits boutons rouges qu'on n'avait plus vus depuis longtemps. Entre la chaleur et la concentration de l'humidité, l'apparition de boutons est inévitable pour certains. Ce phénomène a même été baptisé par les Anglais le maskne. En prenant l'habitude de vous laver le visage le matin et le soir pour éliminer les bactéries sur votre peau, vous réduirez les chances de voir des petits boutons émerger à la surface de votre épiderme. Une crème hydratante contenant un occlusif, c'est-à-dire un principe actif qui va former une barrière sur votre peau (huile de jojoba, beurre de karité ou beurre de cacao), permettra de limiter leur apparition.

Remédier aux irritations
Dans le genre désagréable, les frottements du masque sur le nez, le menton, les joues et les oreilles peuvent être assez dérangeants à la fin de la semaine. Les cica-crèmes ou celles à base d'arnica sont idéales pour soulager les rougeurs et les démangeaisons qui pourraient surgir.

Prévenir les odeurs
La mauvaise haleine ne pardonne pas quand on met le masque. Respirer par le nez peut-être une solution, mais si vous êtes adeptes de la NEAT (Non-Exercise Activity Thermogenesis, soit la consommation d'énergie liée aux activités non sportives), vous aurez besoin d'avaler plus d'air que vos cavités nasales ne le permettent. Face à l'odeur pestilentielle dans le masque résultant de votre cocktail café/ cigarette du matin, le mieux reste de se laver les dents après chaque repas, et si le temps vous manque, pensez au chewing-gum (mais gare aux saveurs piquantes, car le masque fait remonter les arômes droit dans vos yeux).

Se démasquer
Dès que vous le pouvez (aux toilettes, en extérieur, ou dans les rares zones autorisées), retirez-le de votre visage, stockez-le au poignet ou au coude, et profitez de quelques instants de nudité faciale !

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