Football : Rodez n’a pas eu le dernier mot

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Guillaume Verdu

Ouvrant le score contre le cours du jeu, les Ruthénois sont passés près d’un beau coup à Pau, hier, avant d’être rejoints dans les dernières minutes.

Les superstitieux trouveront du réconfort dans les premiers résultats du Rodez Aveyron football. Avec une victoire puis un match nul, obtenu hier à Pau, l’équipe de Laurent Peyrelade prend exactement le même départ que la saison dernière, celle du maintien en Ligue 2. L’issue sera-t-elle la même ? Il faudra patienter plus de huit mois avant de connaître la réponse. Mais toujours est-il que pour y parvenir, les Ruthénois devront certainement produire de meilleures copies que celle rendue dans le Béarn.

Car malgré le partage des points, il faut avouer que Rodez a été bien secoué par le promu, qui fêtait hier le premier match à domicile de son histoire en Ligue 2. Le scénario de la rencontre peut paraître trompeur, puisque les Palois ont égalisé en fin de rencontre sur une frappe de l’extérieur de la surface de Damon Bansais (82e), qui a profité d’un manque de pressing. Une réponse à la réalisation d’Ugo Bonnet, sur un penalty transformé en deux temps, après une première parade d’Alexandre Olliero (60e).

Malgré la chronologie, c’est bien Pau qui a eu l’ascendant durant la majorité de la rencontre. D’ailleurs, l’ouverture du score est venue récompenser la bonne entame de seconde période des Ruthénois, qui aura été leur seul véritable temps fort. Au moins ceux-ci pourront se consoler en se disant qu’ils ont été réalistes. Mais le reste du bilan est moins reluisant.

Avec un jeu moins pétillant que dans ses meilleurs soirs, le Raf a été bien trop timoré, surtout en première période, pour espérer mieux. Étouffés par la hargne des locaux, ils ont subi les principales occasions du premier acte, comme la frappe d’Ebenezer Affisuah contrée par Pierre Bardy (18e), la mésentente entre Nathanaël Dieng et Théo Guivarch mal exploitée par Victor Lobry (27e) et surtout la volée non cadrée de Romain Armand, pourtant esseulé (32e).

Le changement tactique de Laurent Peyrelade, en glissant Alexis Alégué en meneur de jeu, a permis aux Aveyronnais de trouver plus de liant au retour des vestiaires et d’espérer une deuxième victoire consécutive, après celle obtenue face à Grenoble en ouverture (1-0). Mais ils ont logiquement cédé dans les dernières minutes, face à un promu qui devrait être un concurrent direct dans la course au maintien.

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