Rodez. "Ne priorisons ni la santé, ni l’éducation"

  • Claude Bauquis, directeur  de l’enseignement diocésain.
    Claude Bauquis, directeur de l’enseignement diocésain.
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Mathieu Roualdés

Fort de 13 500 élèves scolarisés l’an passé, l’enseignement privé s’attend lui également à une rentrée quelque peu chamboulée avec les précautions sanitaires. Mais, "il n’y a pas d’angoisse pour l’instant", assure Claude Bauquis, directeur de l’enseignement diocésain pour l’Aveyron. Entretien.

À l’aube d’une rentrée des plus singulières en raison de la crise du Covid-19, l’enseignement diocésain a-t-il des inquiétudes ?

Non, j’ai rencontré les nombreux directeurs d’établissements et je n’ai pas ressenti d’angoisses particulières chez eux. Et les mesures d’hygiène proposées par le gouvernement ne sont pas franchement draconiennes…

Des mesures particulières ont-elles été prises dans les établissements cet été, comme des travaux d’aménagement par exemple ?

En Aveyron, on a la chance de fonctionner avec de petites structures dans lesquelles l’espace est suffisant pour assurer la sécurité de tous. Nous avons également constitué un stock de masques, grâce aux dons des collectivités, et nous pourrons remédier aux oublis des élèves… Pour l’instant, nous sommes épargnés par l’épidémie dans nos structures et j’espère que cela continuera. Mais pour cela, on doit pouvoir compter sur l’aide des familles et des élèves pour faire respecter toutes les mesures. Le port du masque est une discipline. Mais, comme je l’ai répété tout au long de l’été aux directeurs d’établissement, ne priorisons ni la santé, ni l’éducation.

Ne craignez-vous pas des écarts de niveaux entre les élèves après plusieurs mois d’enseignement à distance dont on connaît les difficultés ?

Encore une fois, l’Aveyron a de la chance si on peut dire de compter majoritairement des petites structures, entre 20 et 100 élèves… Donc, hormis deux ou trois familles pour lesquelles l’enseignement à distance fut impossible, un suivi particulier a pu être offert à chacun.

La crise économique fait également craindre un recul des effectifs dans l’enseignement privé. Est-ce une de vos craintes pour cette rentrée ?

Effectivement, c’en est une. Mais, nous n’avons encore aucun retour en termes d’effectif… L’objectif sera la stabilité et nous proposerons des solutions à toutes les familles en difficulté, notamment en ce qui concerne l’internat.

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