Immobilier : les programmes collectifs très demandés dans le Grand Rodez

  • Une forte demande.
    Une forte demande. Centre Presse - José A. Torres
Publié le
Salima Ouirni

Rien ne semble arrêter la construction des programmes collectifs. Ils sont littéralement pris d’assaut et la plupart du temps sur plans. Les dispositions fiscales accélèrent cette tendance sur l’Agglo.
 

Sur Rodez Agglo, les programmes immobiliers collectifs se portent comme un charme. Tout se passe comme si la parenthèse du confinement n’avait jamais existé. Soutenus par une demande toujours aussi grande, les projets immobiliers vont bon train.
Et plus les constructeurs construisent, plus les promoteurs vendent. Rien ne semble arrêter cette logique. C’est donc finalement l’offre qui reste problématique. « Nous manquons d’offres et de stock sur le marché, très soutenu par les Ruthénois et les Aveyronnais. Nous sommes sereins pour les cinq à dix années à venir », annonce Cyril Gasparotto, le directeur général du groupe Procivis.
 Même son de cloche, du côté de Qualit’Immo. « La demande reste forte. Beaucoup de personnes reviennent dans les centres urbains. Il y a aussi une explication démographique. Les divorces et les mutations familiales, ajoutés à la vétusté du parc immobilier expliquent cette demande de logements spacieux, confortables et au-dessus des normes en vigueur que nous proposons », ajoute pour sa part Franck-Alexandre Labit, gérant de la société familiale, Qualit’Immo.
Des explications que pourraient largement reprendre à son compte, Jacques Pasturel, le patron de Point Immo. Cette figure ruthénoise propose actuellement un programme de 62 logements à Bourran (livraison fin 2021). « Nous vendons à des jeunes, mais surtout à des personnes âgées, en recherche de confort et de la proximité des commodités », ajoute Jacques Pasturel.

Les avantages fiscaux viennent à l’aide aussi

Ces programmes collectifs aux dernières normes, sont d’autant plus prisés, qu’ils bénéficient souvent d’avantages fiscaux. Procivis, par exemple, est en train de travailler pour l’offre d’une résidence située rue Béteille. « Le carré d’Art », nom de ce programme aux 25 logements, bénéficiera de la loi Denormandie.
Qualit’Immo, quant à lui, proposera un programme en location-accession propriété. Ces dispositions - encore rares sur Rodez Agglo- ont l’avantage de faire profiter les acquéreurs d’une TVA réduite (moins 15 %) et d’un impôt avantageux durant quelques années.
Bien sûr, qu’il s’agisse de la défiscalisation Denormandie ou du dispositif ou à la location en accession, tous deux soutiennent la demande.
Pour Cyril Gasparotto, dont le groupe Procivis veut maintenir l’objectif d’une centaine de logements construits annuellement, il y a aussi l’appétence des Ruthénois pour la pierre, qui rentre en jeu. « En Aveyron, il y a de belles entreprises et de belles réussites. Cela se conjugue avec l’appétence immobilière des Ruthénois. Il y a un contexte national et Rodez n’échappe pas à la bonne santé immobilière.  La capitale aveyronnaise fonctionne d’ailleurs comme en contexte urbain, alors qu’elle se situe en milieu rural », avance le directeur général du groupe Provicis.
Mais quelles que soit les explications, pour l’instant, le ciel est toujours bleu au-dessus des immeubles qui fleurissent un peu partout sur l’Agglo.
 

Par ici les programmes collectifs

Pasturel, Qualit’Immo, Procivis (entre autres), tous proposent actuellement des programmes collectifs à la vente. Si Pasturel a investi le quartier de Bourran, avec 62 logements à la clef, Le groupe Procivis (qui œuvre également dans le segment des villas et maisons individuelles en lotissement), investira la rue Béteille prochainement. C’est un immeuble accolé à l’école Jeanne d’Arc qui verra le jour, côté jardin donnant sur l’école privée. Un autre programme collectif est dans les tuyaux à Rodez, mais il est trop tôt pour en dévoiler les contours. La famille Labit, gérant l’entreprise Qualit’Immo est de loin celle qui construit le plus sur l’agglomération ruthénoise. Elle offre la possibilité d’acheter à Onet-le-Château (quartier des Quatre-Saisons), à Rodez (rue Eugène-Loup), à Bourran, Layoule… autant dire que les Ruthénois ont le choix. 
 

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