Firmi. Lajoie-Mazenc/Busto : destins croisés

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  • Roger Lajoie-Mazenc. Roger Lajoie-Mazenc.
    Roger Lajoie-Mazenc.
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GDM

Aujourd’hui vendredi 4 septembre, le Tour de France voit une étape partir de Millau " où j’étais présent, venu à vélo, en… 1954 pour voir sa toute première arrivée de son histoire en Aveyron. Et Busto, le coureur pro du Bassin y fut présent dans le peloton qui, venant de Toulouse, se posait à Millau, en 1960. Cela a donné l’idée à un confrère, Gilles Bertrand, travaillant sur les réseaux sociaux, d’un article imaginant une dualité Lajoie-Busto qui n’a jamais eu cours sur route", indique Roger Lajoie Mazenc.

Gilles Bertrand publie ainsi un long article sur le site "Live Aveyron", que vous pouvez lire via le lien www.liveaveyron.com/2020/08/24/un-cochon-sous--le-bras

En voici un extrait : "Roger Lajoie-Mazenc et Manu Busto ont un destin croisé, en commun ce lien charnel avec la mine, tous les deux fils de mineurs et puis des chemins imprévus pour échapper aux ténèbres de ces galeries meurtrières. Manu né en 1932 à Cransac, Roger son cadet en 1935 à Decazeville, ils sont tous les deux appelés à la guerre d’Algérie, deux ans pour le journaliste comme gardien d’un champ pétrolier à Touggourt, seulement quatre mois pour le futur champion cycliste dans une ferme près d’Oran puis à Collomb-Béchar." Car Busto passe professionnel, l’autre non, l’auteur de Busto, Zolno et le Peloton des Régionaux édité en 2014 de s’expliquer : "J’aurai couru deux saisons de plus, sans aller en Algérie, j’aurai peut être intégré une équipe régionale pour courir le Tour de France mais attention, je n’avais pas le niveau d’un Busto".

Ce grand échalas au profil à la Gérard Saint, classé puncheur-grimpeur, intègre la formation Sud-Est et cycle Tendil pour disputer son premier Tour de France en 1957.

Cinq tours suivront en équipier modèle dans les équipes Centre-Midi puis Peugeot-BP-Dunlop avec pour seul fait d’arme en six grandes boucles, sa seconde place en 1961 dans l’étape Grenoble-Turin battu au sprint par Guy Ignolin. Quant au futur journaliste, il découvre curieux, espiègle et enjoué la Grande Boucle sur une demi-course de la marque Dynamic. Il raconte cette anecdote avec amusement : "J’étais parti de Labastide- l’Évêque pour voir le Tour arrivé à Millau. Je dors à Bouloc. Je me souviens, j’étais chargé comme un âne. Mon sac à dos était énorme, c’est l’aumônier des scouts qui me l’avait prêté ainsi qu’un énorme réchaud. Arrivé à Salles-Curan, je casse un rayon. Heureusement, il y avait à cette époque un magasin de cycle. Je fais donc changer ce rayon et j’ai pu assister à la victoire de Kübler".

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