Decazeville - Rodez ce dimanche : Accorsi "ne peut pas oublier"

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  • À 39 ans, l’ouvreur-buteur Jérôme Accorsi retrouve ce soir face à lui Rodez avec qui il a évolué de 2008 à 2013.
    À 39 ans, l’ouvreur-buteur Jérôme Accorsi retrouve ce soir face à lui Rodez avec qui il a évolué de 2008 à 2013. JLB
Publié le , mis à jour
JDM

Decazeville (F3) reçoit Rodez (Honneur) au stade Camille-Guibert cet après-midi (15 h 30), avec dans les rangs des locaux un Jérôme Accorsi qui se souvient de ses années ruthénoises.
 

Il était la cible préférée des supporters decazevillois durant ses années ruthénoises. Il est devenu un vrai bleu et blanc et a su gagner le cœur des tribunes populaires de Camille-Guibert, grâce à ses coups de pied, presque légendaires. C’est certainement la dernière fois que le N°10 se livre à l’exercice de l’interview, et c’est sans compromis. C’est le cœur de Jérôme Accorsi qui parle alors que se profile un SCD – Rodez à Decazeville ce dimanche (15 h 30).

Même si cela reste un match amical, cela évoque quoi pour vous une rencontre face à Rodez ?

C’est forcément un peu particulier. Mais je pense que cela reste un match de préparation où il n’y aura pas de contexte particulier si ce n’est celui de se préparer pour l’ouverture de la saison (de Fédérale 3, Rodez évoluant lui en dessous, en Honneur, NDLR) face à Nontron, le week-end prochain.

Le club de Rodez rugby vous a-t-il contacté à l’intersaison ?

Non pas du tout. Vu comment nous nous étions séparés le Stade Rodez Aveyron et moi (litiges arbitrés par le tribunal, NDLR), je ne pense pas que le nouveau club (Rodez rugby, NDLR) avait le souhait de me faire revenir.

Vous faites donc l’amalgame entre le Rodez rugby et le Stade Rodez Aveyron ?

Non, non pas du tout, je dis simplement que l’histoire est bel et bien finie. J’avais mis le club aux Prud’hommes, j’ai perdu. J’ai dû verser une somme d’argent à Rodez à l’époque. L’histoire est terminée ! Aujourd’hui, je ne me pose pas de question en jouant Rodez. C’est un nouveau club à qui je souhaite de grandir. Et avec Stéphane Floirac et Jean-Luc Delaneau (ses dirigeants, NDLR), je ne me fais pas trop de soucis pour lui.

Vous gardez tout de même de bons souvenirs de vos années ruthénoises ?

Ah oui ! J’y ai vécu de très bons moments. La montée en Fédérale 1 restera gravée en moi. Nous avions une belle équipe et nous perdons seulement deux matches. Il y avait une grosse ambiance dans le groupe. On ne peut pas oublier des moments pareils.

À 39 ans, vous débutez votre septième saison à Decazeville. Qu’est-ce qui vous motive encore ?

En premier lieu, les amis ! Certains joueurs sont devenus plus que des coéquipiers au fil des ans. Decazeville a, au moins, ça de particulier que tu y viens pour jouer et tu peux repartir riche d’une aventure humaine incroyable avec de super rencontres comme avec Florent Petitjean ou encore Germain Portero. De plus, tu es entouré de jeunes plein d’enthousiasme et c’est motivant de leur apporter mon expérience. Et du coup, cela motive pour tout donner… même à 39 ans.

Parlez-nous du Sporting d’aujourd’hui ?

On a retrouvé de la simplicité. Anthony Julian et Tim Bowker (les coaches, NDLR) ont apporté beaucoup à ce groupe. Le plus du SCD cette saison, c’est qu’il a gardé la même ossature avec des joueurs qui ont un goût d’inachevé résultant de l’arrêt prématuré de la saison dernière. Il nous tardait tous de nous retrouver après les trois mois d’interruption. Nous sommes revenus avec beaucoup de plaisir et de sérieux aux entraînements. Maintenant, il faut enchaîner les matches pour trouver les marques et répondre aux ambitions du club.

Justement l’ambition de remontée vous semble légitime ?

Légitime, je ne sais pas. Il faudra voir après quatre ou cinq matches. Mais je sens tout le monde concerné par un destin commun. L’objectif est de terminer la première phase le plus haut possible et de viser la montée. Je pense qu’avec l’effectif dont nous disposons, c’est prometteur. Cela dit, il faut attendre de voir car nous ne connaissons pas la plupart des équipes que nous allons affronter. La seule chose dont on est à peu près sûr, c’est que cela sera moins joueur qu’avec les clubs de la région toulousaine comme la saison dernière.

À titre personnel, c’est la dernière ?

Je pense, oui ! À 99 %, je vais raccrocher à la fin de la saison. J’ai d’autres projets et je souhaite finir sur une belle saison entourée d’amis. Il faut laisser la place aux jeunes. Et au Sporting, il y en a qui peuvent prétendre à postuler, je pense particulièrement à Jonathan Monbroussous.

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