Escrime : Bruno Gares peut compter sur le soutien de Laura Flessel en vue de l'élection à la fédération

  • Conférence de presse ce mardi matin à Paris.
    Conférence de presse ce mardi matin à Paris. DR - DR
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A.P.

Ce mardi matin à Paris, l'Aveyronnais Bruno Gares, candidat à la présidence de la fédération française d'escrime, a dévoilé son programme. Et quelques-uns de ses soutiens, à commencer par l'ex-Ministre des sports Laura Flessel-Colovic.

La campagne bat son plein. Annoncée le 5 mars dernier le jour de son 55e anniversaire, la candidature à la présidence de la FFE du Castonétois Bruno Gares a pris un nouveau virage ce matin, à Paris. Au club d'escrime de la Tour d'Auvergne, l'ancien maître d'armes du club de Rodez ou encore armurier des équipes de France a dévoilé à la presse son projet et sa liste "Escrime, esprit club" en vue du scrutin qui doit se tenir le 26 septembre.  

Parmi ses proches, il est forcément un soutien qui, s'il apparaît logique, reste primordial dans la course au poste de président occupé depuis 2013 (réélue en 2016) par Isabelle Lamour (elle aussi candidate à sa réélection). Il s'agit évidemment de l'ex-Ministre des sports Laura Flessel-Colovic, présente ce matin. Les deux sont très proches, et c'est un secret pour personne qui connaît de près ou de loin le monde de l'escrime. Une relation qui vient de loin, du temps des succès internationaux et notamment olympiques (1996) de celle qu'on surnommait alors La Guêpe. Un autre siècle. Mais le lien ne s'est jamais distendu entre les deux compagnons des équipes de France d'épée, et cela malgré l'engagement citoyen et local de Gares.

Bruno Gares, entouré de deux membres de son équipe et anciens champions, Jean-Michel Lucenay et Laura Flessel-Colovic.
Bruno Gares, entouré de deux membres de son équipe et anciens champions, Jean-Michel Lucenay et Laura Flessel-Colovic. DR - DR

En effet, ancien chargé de mission à la mairie ruthénoise, le Castonétois, passionné de politique, avait également été élu sous le mandat de Fabrice Geniez, dans sa ville à Onet-le-Château, avant d'être candidat aux élections départementales. Très proche de Laura Flessel donc, il était même à l'origine de sa nomination au poste de Ministre des sports après l'élection du président Macron. Ex-conseiller ministériel (aux sports) puis détaché à la performance en vue des Jeux de Paris-2024 pour les régions du sud, il occupe dernièrement un poste au sein du Creps de Montpellier.

Rayonnement à l'international

 

Aux côtés de celui qui a tout gagné avec ses tireurs du club de Rodez - jusqu'au Graal, la Coupe d'Europe des clubs champions en 2016 - Laura Flessel aura notamment la charge de représenter la FFE à l'international et notamment à la FIE, ce que Bruno Gares s'interdit. " Il n’y aura pas de cumul des mandats. Ce principe s’appliquera à tous, et en premier lieu à Bruno Gares, qui sera président de la FFE à temps plein, et qui ne briguera aucune responsabilité à la FIE", dit le site de campagne d" Escrime, esprit club". L'ancienne championne n'en oublie pas pour autant les territoires et les clubs, par ailleurs axe fort de la candidature portée par Bruno Gares. "Je souhaite aussi participer aux discussions avec les clubs en allant à leur rencontre lors des jeudis de l'escrime, de championnats et d'entraînements", fait encore savoir Laura Flessel.

Dans un contexte de baisse des licenciés à la FFE et avec la perspective des Jeux de Paris dans quatre ans, c'est aussi l'exaltation de remettre l'escrime sur le devant de la scène qui guide Bruno Gares et son équipe ; qui engendre aussi l'implication de la plus célèbre des épéistes françaises. Et elle l’a d'ailleurs révélé hier : "D'ici à 2024, il faut absolument que nous puissions retrouver nos lettres de noblesse."

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Les commentaires (1)
Anonyme16817 Il y a 3 années Le 08/09/2020 à 21:39

Ai-je assisté à la même conférence de presse? 41 minutes pour un programme sensé amener l’escrime à Paris 2024? Un peu court non? Retransmise en live, elle aura intéressé 45 personnes en ligne a son pique. Aucune interaction avec les questions des internautes. Aux questions convenues de l’assistance bienveillante, des réponses dans le vague (rémunération) et des exhortations « je vous demande de me faire confiance », ou appel au fameux « droit de réserve » pour ne pas rentrer dans les détails. L’escrimeur ou l’art de l’esquive.
Des allusions à peine voilées sur la gestion fédérale pourtant certifiée par un CAC.
Et une place laissée aux femmes... la première d’entre-elles, l’ex-Ministre qui n’aura pris la parole que 2 min. Un faire-valoir, transformée en potiche.
Bref un exercice dont on ressort avec plus de questions que de réponses. Pour un tournant, c’est un tournant !