Moyrazès. Le Gaec de la lande du Terral à l’honneur

  • Pour Valérie Michel Moreaux ce premier contact avec le monde de l’élevage aveyronnais s’est avéré très constructif.
    Pour Valérie Michel Moreaux ce premier contact avec le monde de l’élevage aveyronnais s’est avéré très constructif.
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CORRESPONDANT

Situé sur le flanc ouest de la commune de Moyrazès, le Gaec de la lande de Terral s’étend sur 115 hectares et dispose d’un cheptel d’holstein et de montbéliarde d’une centaine de bêtes en production et une soixantaine en renouvellement. La famille Garrigues (Béatrice, la maman, Mickaël et Gaétan) s’activent sur l’exploitation tandis que Christian, le papa, après de longues années de double activité, apporte désormais son savoir et son expertise.

Avec une production laitière de 850 000 litres en 2019, ils se classent parmi les structures les plus dynamiques du secteur.

Jeudi 3 septembre, Valérie Michel Moreaux nouvelle préfète de l’Aveyron était en visite sur la ferme. La Fédération départementale de l’agriculture en partenariat avec la DJA 12 dont Mickaël Garrigues en est le vice-président départemental avait tenu à sensibiliser la représentante de l’État sur les difficultés que rencontre la profession en cette période de sécheresse, d’impact sur la production de maïs et les conséquences induites sur la production laitière, en attendant les annonces du ministre de l’Agriculture.

Après une courte intervention du président de la Chambre d’agriculture, Jacques Molinier et une présentation de l’agriculture aveyronnaise, la préfète a pris la parole pour saluer les nombreuses personnes présentes et aborder les différents domaines de réflexion menés à l’occasion de cette visite ; la Pac post 2020, la régulation de la faune sauvage, les accès aux sources d’eau, la gestion des calamités agricoles, l’action du CoSE (Compréhension et communication société élevage) qui devrait permettre de faire le lien entre la société et le monde de l’élevage et l’installation de jeunes exploitants.

Une visite valorisante pour ces jeunes éleveurs et pour la nouvelle préfète, un regard posé sur le monde de l’élevage, ses difficultés mais aussi ses espoirs.

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