Paris. FC Cantou, déjà 30 ans de plaisir

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  • Du monde pour fêter les 30 ans du FC Cantou ce samedi dans la capitale.
    Du monde pour fêter les 30 ans du FC Cantou ce samedi dans la capitale. REPRO CPA -
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Mickaël Nicolas

Le club des Aveyronnais de Paris fêtait, ce samedi 12 septembre, ses trois décennies d’existence. Fondée en 1989 par Fabrice Belaubre et Thierry Tichit, l’association réunit les expatriés dans la capitale autour du ballon rond et avec le but d’aider les nouveaux arrivants à s’acclimater.

Rémy Gavalda et Mathieu Ghione, les coprésidents, avaient vu les choses en grand pour cet anniversaire en ayant réussi le pari de réunir plus de 70 anciens ou actuels membres du club. Le rendez-vous avait été donné au Trinquet (ambiance basque avec fronton) avec une initiation à la Pala pour commencer, avant un traditionnel apéritif-tapas. Des animations s’en suivaient avant de remettre ça en fin d’après-midi jusqu’au bout de la nuit. En guise de remerciement, tous les anciens ou actuels joueurs se sont vu remettre un maillot collector où le palmarès est inscrit à l’encre rouge rouergate.

"Nos femmes nous attendent"

Fort de vingt-huit licenciés (de 19 à 50 ans) pour une seule équipe, les joueurs de Julian Massol (ex RAF) et Raza, les coachs, et du capitaine Guilhem Intrand (ex LPFC) seront encore une fois favori de leur championnat de première division corpo, cette saison, après avoir brillamment remporté les cinq dernières éditions. Et le rêve secret de décrocher enfin la coupe de France. Rémy Gavalda, l’un des deux coprésidents, nous éclaire : "On peut comparer le niveau à la D1 aveyronnaise, nous avons des joueurs qui ont évolué jusqu’en Régional 1. Et depuis la saison dernière, Mickaël Firmin qui a évolué en Ligue 1 au Téf (TFC) nous a rejoints. Le coach se gratte souvent la tête pour sélectionner les seize à cocher sur la feuille de match le vendredi soir. Le plus important est que notre club reste une véritable famille. On y retrouve nos racines, notre accent chantant. Cela permet aussi à nos épouses de se retrouver, elles nous attendent directement au bar où se déroule la réception d’après-match (rires). Toujours un bar ou une brasserie d’anciens ou actuels membres." On l’a compris, l’esprit qui règne chez les Aveyronnais de Paris se perpétue de génération en génération : entraide, solidarité, convivialité. À tel point qu’une antenne toulousaine a même été créée la saison dernière : le FC Cantou’lousain.

Philippe Janin, le vétéran

La performance du FC Cantou est énormissime quand on sait que les joueurs ne peuvent s’entraîner par manque de disponibilité de terrain sur le bassin parisien. Alors les rouges participent à des championnats de five (foot en salle par équipe de 5) pour rester en forme. "Nous avons aussi de fidèles partenaires qu’il faut remercier. Grâce à leur soutien, nous pouvons organiser des manifestations. Nous leur avons à tous remis un maillot l’année dernière. Nous souhaitons donner de la visibilité à notre asso aussi via les réseaux sociaux afin que nos prédécesseurs et nos proches suivent nos aventures. Nous nous efforçons de représenter le pays sur les terrains ainsi que dans les nuits parisiennes…"

Le "Cantou" veut perdurer à l’image de Philippe Janin son vétéran (ancien de la D2 ruthénoise version années 90) ou d’Arnaud Caubel (ex JSBA), et permettre aux prochaines générations de pouvoir connaître la même expérience. Avec le but de vivre encore au moins autant de décennies que les trois qui viennent de s’écouler. "Cette association nous donne énormément et a une place centrale dans nos vies parisiennes" termine Gavalda, le Réquistano-Parisien

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