À Rodez, près de 80 personnes pour une "rentrée sociale" à l'appel de la CGT

"Là, on est devant le Medef, c'est un symbole. On distribue des milliards aux patrons, et lorsque l'on demande des masques gratuits, c'est impossible. Pour certaines familles cela peut représenter 200 à 300 euros par mois". Le secrétaire de l'union locale CGT Rodez-Onet Didier Pons, au même titre que son adjoint Fabrice Massoulié, est plutôt remonté contre la politique menée actuellement par le gouvernement.

"Nous sommes ici pour de meilleures conditions de vie, de travail, une meilleure redistribution financière et l'arrêt de la distribution de dividendes aux grands groupes", affirme Fabrice Massoulié. 

Devant près de 80 personnes et comme l'ont fait leurs collègues ce même jour à Decazeville, Villefranche, Millau ou Figeac, ils ont pris la parole pour dénoncer les dérives actuelles avec, au final, un bilan "plutôt satisfaisant" au regard du contexte sanitaire.

Si elle s'est tenue dans la rue, la mobilisation a aussi concerné les entreprises, dans lesquelles des assemblées générales ont été convoquées en interne, avec à noter un débrayage de deux heures à l'usine Bosch d'Onet-le-Château.