Rémy Boissier : « On a tous confiance les uns envers les autres »

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  • À 26 ans, Rémy Boissier a retrouvé Rodez l’hiver dernier après une pige de 18 mois au Mans. Un retour aux sources pour le milieu formé au Raf avec qui il a tout (ou presque) connu depuis son arrivée à l’âge de 16 ans.      À 26 ans, Rémy Boissier a retrouvé Rodez l’hiver dernier après une pige de 18 mois au Mans. Un retour aux sources pour le milieu formé au Raf avec qui il a tout (ou presque) connu depuis son arrivée à l’âge de 16 ans.     
    À 26 ans, Rémy Boissier a retrouvé Rodez l’hiver dernier après une pige de 18 mois au Mans. Un retour aux sources pour le milieu formé au Raf avec qui il a tout (ou presque) connu depuis son arrivée à l’âge de 16 ans.      J-L Bories
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Aurélien Parayre

Le milieu de terrain ruthénois a inscrit les deux buts du Raf samedi soir lors du nul 2-2 à Sochaux. Au sortir du match et juste avant de monter dans l’avion du retour, l’ancien Manceau a répondu à nos questions.

On imagine que votre sentiment reste partagé ce soir entre le fait d’avoir inscrit les deux buts qui vous permettent de mener 2-0, et les deux réalisations sochaliennes ensuite qui ne vous font ramener qu’un point au final…
Ce qui domine, c’est que l’on prend un point ! Il faut que l’on soit positif. On était parti à Sochaux dans l’idée de prendre des points. Chose que l’on a réalisée. Il faut se contenter de ce point, même si au regard de la physionomie du match, on peut avoir des regrets. Rappelons quand même que Sochaux est invaincu, et ce n’est jamais facile d’aller jouer là-bas.

Vous avez marqué deux buts ce soir. C’était une belle soirée pour vous, mais ça aurait pu être une très belle soirée…
C’est une belle soirée sur le plan personnel. Mais je reste un joueur d’équipe et c’est vrai que c’est mitigé du coup, car j’aurais préféré qu’on prenne les trois points. Pour autant, ces deux buts-là ne sont pas anecdotiques ! Ils sont bien là et c’est aussi eux qui nous permettent de prendre un point. Donc on rentre un peu frustré, mais content de ramener quelque chose quand même.

Vous avez inscrit votre premier but via un joli coup franc direct enroulé. Racontez-nous comment cela se passe ?
Ugo (Bonnet) va me chercher le ballon et je ressens ainsi tout le soutien et la confiance de l’équipe. Ce qui fait que je me retrouve dans un très bon état d’esprit avant de tirer. Après, sur le geste, je les bosse toutes les semaines à l’entraînement et je prends les conseils du staff. Ça a payé ce soir et j’en suis très content.

Votre deuxième réalisation n’est pas mal non plus, avec un boulet de canon décoché de loin…
Après un bon mouvement collectif sur la droite, je sens qu’Ugo la demande dans les pieds ; et je sais que derrière, ils sont si costauds, qu’Ugo n’arrivera pas à se retourner. On savait avant le match que les deux défenseurs centraux seraient collés à Ugo. Et il me répète souvent d’être face à lui quand il reçoit le ballon pour qu’il ait des solutions. Là, il me dépose la balle parfaitement et je ne me pose pas de question : je la prends en une (touche de balle), et ça va au fond.

Dans le contenu, est-ce que vous avez le sentiment d’avoir fait plus que rivaliser avec Sochaux ?
Oui, on a fait une très bonne première mi-temps. On a la chance de mener au score. Après, ils ont réussi à nous faire un peu déjouer avec des longs ballons en s’appuyant sur leur attaquant costaud. Mais, oui, on a complètement rivalisé, comme on l’a fait d’ailleurs contre Caen (une semaine plus tôt à Paul-Lignon, match perdu par Rodez 0-3, NDLR). Il ne faut pas se tromper de route. On se focalise sur nous-même, on sait qu’on progresse de semaine en semaine et d’année en année. Sur le plan individuel comme collectif.

Vous évoquez une progression constante. D’autant que cet été, le mercato a permis un renforcement de l’effectif, faisant d’ailleurs dire à votre président Pierre-Olivier Murat que, sur le papier, l’équipe était bien plus forte. Selon vous, cela se retrouve-t-il déjà dans le jeu de l’équipe ?
Bien sûr que ça se retrouve. Et même aux entraînements. Il y a de la qualité, tout le monde s’entend bien. On sait que tout le monde va jouer, c’est la philosophie du coach et du club. Tout le monde se sent concerné par le projet de jeu et on a tous confiance les uns envers les autres de la qualité que chacun peut apporter techniquement, physiquement et mentalement au groupe. Donc c’est sûr que le club progresse avec des joueurs meilleurs qui viennent chaque année. Le club grandit à l’image de l’équipe.

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