Arcadie à Ste-Geneviève : la direction rencontre les salariés, mince espoir de reprise

  • Tête basse, les salariés n'y croient plus à l'issue de la rencontre avec le patron d'Arcadie
    Tête basse, les salariés n'y croient plus à l'issue de la rencontre avec le patron d'Arcadie olivier courtil
  • Dominique Bernard, directeur général du groupe Arcadie à l'issue de la réunion avec les salariés. Dominique Bernard, directeur général du groupe Arcadie à l'issue de la réunion avec les salariés.
    Dominique Bernard, directeur général du groupe Arcadie à l'issue de la réunion avec les salariés. olivier courtil
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OLIVIER COURTIL

Dominique Bernard, directeur général du groupe Arcadie a rencontré ce mardi les salariés du site de Sainte-Geneviève-sur-Argence. Sur la forme, une offre peut encore se faire connaître jusqu'au 30 septembre, date de l'audience au tribunal de commerce à Montpellier. Sur le fond, l'espoir est mince...

"On peut toujours avoir des offres tardives, c'est aléatoire mais pas certain", a déclaré ce mardi Dominique Bernard, patron d'Arcadie, à l'issue de la réunion qui s'est tenue avec les salariés. Sans offre, la liquidation sera alors prononcée le 30 septembre par le tribunal de commerce de Montpellier et un plan de sauvegarde à l'emploi (PSE) sera mis en route par le mandataire judiciaire. Pour rappel, le site Arcadie de Ste-Geneviève emploie soixante-dix personnes et une cinquantaine d'intérimaires.

Pour faire face à ce séisme social, Jean Valadier, maire et président de la communauté de communes, organise une réunion d'information à leur attention ce jeudi après-midi au centre culturel du village. "La collectivité à l'échelle communautaire doit porter une attention aux salariés. Je rencontre ce mercredi la sous-préfète pour trouver des solutions avec les services de l'Etat. Les salariés doivent patienter." Et d'ajouter : "Nous devons protéger l'outil pour proposer une reprise d'activité. Le directeur général d'Arcadie doit me communiquer l'inventaire effectué sur le site pour avoir une estimation des fonds à engager."

Abattus, les salariés n'y croyaient plus à l'issue de la réunion avec leur patron. D'autant que leur projet de Société coopérative et participative (Scop) a aussi été abandonné, jugé non viable à terme par le comité social économique (CSE) du site. 

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