"La vie à Cransac autrefois" : thème de la balade des Amis de Cransac

  • Le groupe masqué au départ de l’Envol.
    Le groupe masqué au départ de l’Envol.
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Correspondant

Dans le cadre des Journées du Patrimoine, tout le week-end dernier, les Amis de Cransac, outre le fait d’animer les visites du Musée "Les Mémoires de Cransac" et de son interprétation contemporaine "La triangulaire de Cransac" ont proposé samedi après midi, une balade commentée "La vie à Cransac autrefois".

Pour cause de Covid, ce sont 25 personnes masquées qui se sont baladées dans Cransac, avec pour guides, Yves Lacout et Jean Michel Bricard, respectivement président et vice président de l’association "Les Amis de Cransac".

Le thème de cette promenade "La vie à Cransac autrefois". Bien évidemment, à travers les lieux visités, les deux guides ont raconté l’histoire de Cransac, bourgade agricole qui devient ville d’eau avant de connaître la révolution industrielle, dans les années 1850, et qui va bouleverser le paysage et faire exploser la démographie. Cransac à son apogée "charbonnière" avoisinera les 7 000 habitants, "un record qui a surpris nombre de visiteurs samedi".

Pour les besoins de l’activité charbonnière et celui de la population, on va en parallèle mener la construction de plusieurs équipements. La balade commentée raconte la vie quotidienne sur Cransac fin 19e et début 20e. L’aspect social est abordé, notamment avec la dureté du labeur d’un mineur et celui de sa vie au quotidien. Les enfants ne sont pas épargnés et travaillent parfois 10 heures par jour. Tout cela est expliqué par les guides qui illustrent leurs propos par des photos d’époque.

En instaurant l’école obligatoire en 1882, Jules Ferry va atténuer "l’exploitation" des enfants, et favoriser la construction d’écoles. Ce sera le cas fin XIXe, pour celle des garçons de la Pélonie, l’actuelle école Émile-Zola, puis début XXe, pour celle des filles, l’acuel collège Jean-Jaurès, "construite en partie avec les pierres de l’ancienne église située à côté du cimetière", souligne Yves Lacout.

La vie sociale a été passée au peigne fin, les grands événements et mouvements sociaux et ceux dramatiques de la mine ont été soulignés.

Le cortège s’est rendu sur les traces des bâtiments et vestiges qui ont alimenté cette histoire cransacoise, qui se décline aujourd’hui en version thermale.

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