Laissac-Sévérac l'Église. L’Aveyron de… Julien Puech : "Les petits déj’ aux tripous, c’est sacré"

Un endroit où se ressourcer

À Laissac. C’est là où j’ai mes attaches familiales. C’est donc là où je passe le plus clair de mon temps. A mi-temps désormais avec le Nayrac, où vit ma copine.

Un rituel

Les déjeuners aux tripous du mardi à Laissac. Ce n’est pas difficile, c’est le rituel. Avec des potes, on réserve a minima un mardi par été pour l’occasion. C’est parfois sanglant (rires). On sait quand on commence mais il n’est pas rare que le petit-déjeuner se prolonge sérieusement dans la journée. Certains rendez-vous se sont terminés très tôt dans l’après-midi. Il y a aussi une question de préalable. Quand tu petit-déjeunes aux tripous, tu n’as généralement pas beaucoup dormi la veille. C’est du sport !

Pour vous, l’Aveyron, c’est…

Pour moi, c’est d’abord les tripous… Bon ok, j’arrête (rires). Plus sérieusement, pour moi comme pour beaucoup d’Aveyronnais de Paris, qui dit Aveyron dit surtout famille, vacances, festivités, convivialité, détente, repos aussi, ce n’est pas indissociable. Donc pour moi, l’Aveyron c’est tout ça. Et c’est toujours un plaisir d’être là. Rien que d’y penser, ça me donne le sourire.

Un plat auquel vous ne pouvez pas résister

J’ai dit les tripous (rires) ! L’aligot, la truffade même si, il ne faut pas croire, on en mange aussi beaucoup à Paris. J’ai aussi plaisir à goûter quelques plis de saucisse sèche, de la charcuterie. J’adore ça aussi… Je ne vais pas mentir, je ne suis pas vraiment maigre comme garçon. Il faut entretenir l’ensemble, je m’y emploie sérieusement quand je passe dans le coin. La vie c’est le gras, le gras c’est la vie, non ? Seul mon médecin me dit m’arrêter !

Une personnalité aveyronnaise

Ça, c’est compliqué ! Classiquement je vais dire Pierre Soulages, pour tout ce qu’il a apporté au département, à Rodez. Mais plus qu’une personnalité, j’aime les personnalités aveyronnaises. Celles qui ont accompli de belles et grandes choses. Je ne citerai personne ici, mais elles sont nombreuses.

Une carte postale idéale

J’ai tellement de paysages en tête. La vallée du Lot, avec l’Aubrac au loin. C’est un panorama incroyable. J’aime aussi les Causses. Rien de très précis mais quel que soit l’endroit où l’on pose le regard, l’horizon aveyronnais vaut le détour. J’imagine bien aussi une petite bouteille de rouge au premier plan. Un marcillac… et une assiette de tripous. Je vous ai dit que j’aime les tripous ? (rires)

Ce petit truc aveyronnais qui lui manque à Paris

L’Aveyron globalement. Tout ce que ça signifie pour un Parisien. Pour moi, l’Aveyron c’est déjà les vacances, donc oui, chaque année j’ai hâte de revenir. En plus de ça, tout est plus simple. Pas de transport en commun, d’heures interminables dans le métro. Pas ou peu de bouchons. Et cette qualité de vie… Le rêve pour moi.