France: fin de la reproduction des orques et dauphins en captivité, 3 parcs touchés

  • le gouvernement français a annoncé l'interdiction de la reproduction et de l'introduction de nouveaux orques et dauphins.
    le gouvernement français a annoncé l'interdiction de la reproduction et de l'introduction de nouveaux orques et dauphins. Loic VENANCE / AFP
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Relaxnews

(AFP) - A côté de la disparition des animaux sauvages des cirques ambulants, le gouvernement français a annoncé mardi l'interdiction de la reproduction et de l'introduction de nouveaux orques et dauphins, une décision qui concerne trois parcs d'attraction.

"L'intention du message de Mme (Barbara) Pompili (ministre de la Transition écologique), c'est la fin des delphinariums en France", a protesté auprès de l'AFP le directeur général de Marineland, Pascal Picot, jugeant en outre "dérisoire" l'enveloppe de huit millions d'euros annoncée pour aider les entreprises affectées.

"On estime que c'est injuste et injustifié parce que notre métier, c'est le bien-être animal, l'éducation, la recherche et la conservation, donc on ne comprend pas cette décision", a poursuivi le responsable du plus grand parc d'attraction marin d'Europe, basé à Antibes (sud-est).

Marineland abrite aujourd'hui 12 dauphins, dont deux nés cette année en captivité, et quatre orques. Il avait accueilli environ 800.000 visiteurs en 2019. Le parc emploie 160 personnes en contrat à durée indéterminée et 500 saisonniers et génère une centaine d'emplois indirects.

Deux autres parcs sont concernés: Planète Sauvage et le Parc Astérix.

Planète Sauvage, un vaste parc animalier situé près de Nantes (ouest) et qui présente aussi au public des dauphins dans sa "cité marine", a souligné dans un communiqué que sa priorité "a toujours été, reste et restera d'assurer le bien-être des animaux".

Le parc s'est dit "favorable à l'évolution du cadre législatif encadrant l'activité des parcs zoologiques", tout en jugeant "indispensable de poursuivre (ses) travaux scientifiques et de continuer à sensibiliser le grand public sur les dangers qui menacent la faune marine".

De son côté, le Parc Astérix a dit prendre acte des annonces. "Nous sommes ouverts à la discussion sur la problématique de la non-reproduction des dauphins, qui pose des tas de questions", a indiqué à l'AFP le directeur général du parc, Nicolas Kremer.

"L'objectif est clairement d'aller jusqu'à la fermeture au fur et à mesure que les animaux disparaissent, mais la durée de vie d'un dauphin peut être longue - notre animal le plus jeune a environ deux ans, le plus âgé 47 ans", a-t-il ajouté en rappelant qu'ils ne pouvaient "pas être relâchés dans la nature car ils ne savent ni se nourrir, ni se défendre".

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