Le moulin de Galat à Canet-de-Salars, ou la passion de la farine

  • Marina et Nicolas Laville
    Marina et Nicolas Laville repro cpa
Publié le
Olivier Courtil

Meunier de métier. Par passion surtout. Nicolas Laville est tombé le nez de la farine comme d’autres dans la marmite, prenant le relais du grand-père maternel puis du père. Depuis deux ans, il fait tourner la roue du moulin de Galat à Canet-de-Salars avec succès. Sa dulcinée, Marina, vient même lui donner un coup de main pour l’étiquetage et la logistique.
Sa farine artisanale fait recette car Nicolas prend soin de choisir son blé, autour du lac de Pareloup, sans additif évidemment pour garder le goût, naturellement. « J’aime l’odeur de la farine fraîche », résume-t-il, avec émotion dans la voix. Le grand public a pu découvrir et apprécier sa farine lors du dernier salon du Fabriqué en Aveyron. La décision d’adhérer à l’estampille s’est fait aussi naturellement que la conception de sa farine que l’on peut trouver en se rendant à son moulin sur le Lévézou et désormais dans la plupart des enseignes du département. Et le confinement n’a fait qu’ajouter au succès de sa farine. Pour jouer au boulanger en herbe, les gens ont fait le plein de sa farine, jusqu’à douze tonnes par mois. Marina n’était pas de trop pour étiqueter ! Et pour les autres, il ne reste plus qu’à la cuisiner, sucré ou salé.

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