Onet-le-Château : l'Athyrium, un nouvel espace pour mieux vivre ensemble

  • Au moment de couper le ruban inaugural.
    Au moment de couper le ruban inaugural. repro cpa
  • L'emblème de la structure dévoilé.
    L'emblème de la structure dévoilé. repro cpa
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Centre Presse Aveyron

L’inauguration de l’Athyrium a eu lieu ce vendredi soir, en présence de nombreuses personnalités

Malgré le format restreint imposé par de légitimes contraintes sanitaires, tous les invités, élus et personnalités, ont souligné l’exemplarité de cette réalisation : "Des espaces harmonieux et complémentaires pour des lieux de cohésion, de mixité sociale et intergénérationnelle…" pour Valérie Michel-Moreaux, la préfète. "Un équipement structurant qui vient de loin et qui participe à la rénovation urbaine, dans le cadre du contrat de ville…" pour Christian Teyssèdre, président de l’agglo. " Une marque de notre qualité de vie, qui participe à l’attractivité de notre département " pour Jean-François Gaillard, le président du département. " Un bien commun, pour un mieux vivre ensemble, dans l’intérêt général " pour nos conseillers départementaux ou encore " Une fierté pour ma première en tant que sénateur, que d’inaugurer cette structure d’intelligence commune " pour Jean-Claude Anglars.

Historique

Il y a 60 ans, sur ce site se déployaient des champs sur lesquels pâturaient des animaux de ferme. La rapide industrialisation d’Onet-le-Château et son urbanisation conséquente ont induit la construction d’équipements publics, tel le stade d’honneur partiellement implanté sur cet emplacement.

Mais les critères urbains des années 60, se sont révélés progressivement inadaptés aux évolutions des modes de vie et aux attentes de ses habitants, pour partie en grandes difficultés sociales. Dans ce contexte, l’État a décidé d’apporter une aide spécifique aux quartiers éligibles au titre de la "politique de la ville".

Ce fut le cas pour les Quatre-Saisons qui a bénéficié d’un "contrat de ville", fédérant de nombreux acteurs publics pour tenter de le régénérer. Pour réussir cette opération, il était indispensable de dégager une importante surface foncière qui permette de requalifier le quartier. La municipalité a donc pris la responsabilité de délocaliser l’emblématique stade d’honneur, afin de libérer un espace permettant d’implanter de nouveaux équipements publics et un vaste parc urbain de 1,7 ha.

Une structure en 3 volumes

C’est ainsi qu’il a été décidé d’édifier cette structure tricéphale. Le projet retenu est l’œuvre de Pierre-Luc Morel, architecte toulousain.

L’aspect minéral du bâtiment, sa capacité à se fondre dans le biotope existant et la qualité des aménagements intérieurs ont été déterminants dans ce choix.

Sa complexité technique s’est révélée être un véritable défi pour l’entreprise Lagarrigue, pourtant habituée à bâtir des infrastructures d’importance.

Mais ces difficultés ont été surmontées tout comme celles inhérentes aux retards conséquents induits par la crise sanitaire.

Aujourd’hui, le résultat est là et l’Athyrium ouvre ses portes :

- à une Maison des Sports de combat, dotée d’un dojo de 700 m² (sur 3 aires) et d’une salle de boxe (ring, octogone et sacs de frappe) de 400 m²,

- à deux boulodromes, l’un couvert et l’autre semi couvert d’une superficie respective de 200 et 300 m²,

- ainsi qu’à cette salle d’animations, de 700 places assises (2 400 places debout), qui porte le nom de Robert Rouquié, président emblématique du comité des fêtes des Quatre-Saisons, durant plus de 20 ans.

Mis en valeur par un vaste parvis et un escalier majestueux, desservi par un parking d’une centaine de places, l’Athyrium est également ceint d’un grand parc, qui va très bientôt accueillir les derniers arbres.

Hormis ce parc urbain, le montant global de l’ensemble des équipements précités s’élève à près de 11 millions d’euros hors taxes (voir notre encadré ci-dessus).

Un équipement polyvalent ouvert à tous

Cet équipement sera naturellement utilisé par des habitants du quartier, mais aussi par des Castonétois, des Grands Ruthénois et d’autres venus du ou hors département.

Un symbole de la vie de notre commune dans sa diversité, qu’elle soit associative, sportive, culturelle et sociale et un symbole d’un espace de vie fédérateur, attirant aussi des personnes qui n’avaient pas l’habitude d’y venir.

"Je tiens sincèrement à remercier toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet. Je remercie également les entreprises qui sont intervenues sur ce chantier, ainsi que les élus et agents qui ont su nous prodiguer de précieux avis ou conseils… et une fois encore, bien évidemment, tous nos partenaires financiers" conlura le maire, avant de couper avec ses invités le traditionnel ruban, de poursuivre la visite par petits groupes et de partager, toujours dans le respect des consignes sanitaires, un cocktail préparé par la cuisine centrale.

En quelques chiffres

Cet équipement de 4000m2 a nécessité un investissement de 8,7 M€ HT, financé à hauteur de 2,87 M€ par Rodez agglomération (le maitre d’ouvrage), 2,7 M€ par la mairie d’Onet le Château, 1,3 M€ par l’Europe, 789000 € par le Département, 480000€ par la Région Occitanie et par différents fonds provenant de l’Etat pour les 570000€ restants. Les investissements complémentaires (construction du parvis, éléments scénographiques…) ont été financés en intégralité par la ville d’Onet le Château, pour un montant de 2,23 M€ HT. 

 

 

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