Espalion : "The place to be" pour certains pongistes internationaux

La nouvelle est tombée lundi. Le projet porté par la municipalité espalionnaise depuis plus d’un an a été validé : la ville est devenue officiellement centre de préparation pour les Jeux de Paris-2024 (lire notre édition de mardi). Du coup, d’ici à la tenue des JO, des pongistes et des handballeurs sont attendus pour se préparer dans les installations de la ville.

" J’en suis très heureux, et fier pour la ville et ses territoires ", a réagi le maire Éric Picard. Les 900 m2 et 500 places assises du récent gymnase intercommunal ont ainsi fait la différence. "Nous avons bénéficié de l’appui de beaucoup de joueurs de tennis de table de haut niveau ", révèle également l’élu, au moment d’expliquer le pourquoi de cette validation par le comité olympique. "Concernant le handball, nous étions un peu circonspects, avoue aussi Picard. Car nous disposons d’un seul gymnase ; mais c’est une très bonne surprise. " Pas sûr pour autant que les grosses délégations du hand se pressent sur les bords du Lot.

En revanche, tout porte à croire que les pongistes internationaux viendront, souvent et régulièrement, s’entraîner à Espalion. Une idylle entre le bourg, son club local présidé par Patrick Martinez, et la discipline olympique a débuté il y a déjà plusieurs mois. Et le stage international réunissant quelque 60 pongistes venant de quatre continents différents en janvier dernier en a été un acte fondateur. " Il y a aussi eu un deuxième stage en août, organisé par des joueurs eux-mêmes ", rappelle l’édile.

Crise du coronavirus oblige, difficile, en revanche, à ce jour, de pouvoir annoncer un calendrier, au tout du moins, un premier rendez-vous important. Mais la notoriété de la ville et la réputation dont elle jouit, à en croire Éric Picard, auprès de certaines sélections nationales (il préfère à ce stade en taire les noms), doivent permettre de faire d’Espalion un lieu prisé par les amoureux de la petite balle orange.

Le budget consacré à ce projet par la municipalité s’élève à 20 000 euros, toujours selon le maire. Et "nous attendons des retombées en termes de notoriété mais aussi économiques. "