Aéronautique, automobile, santé... : la CFE-CGC porte ses dossiers devant la préfète de l'Aveyron

  • JacquesDouziech et Pascal Raffanel, de la CFE-CGC
    JacquesDouziech et Pascal Raffanel, de la CFE-CGC Reproduction Centre Presse - Archives CP
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Ph.H.

La rencontre a eu lieu récemment en préfecture, à Rodez.

Plusieurs dossiers étaient à l'ordre du jour lors de la rencontre entre la préfète Valérie Michel-Moreaux et des cinq représentants du syndicat CFE-CGC.

Celui de la situation économique de l'usine Bosch d'Onet-le-Château a été au centre des préoccupations. " Nous sommes très inquiets pour l'avenir, a souligné Jacques Douziech, président de l'union départemental. Le nombre de ruptures conventionnelles va augmenter, on est à moins de 1 300 salariés sur le site. Et des négociations vont s'ouvrir prochainement sur des départs anticipés à la retraite." Près de 150 personnes pourraient être concernées selon la CFE-CGC.

D’autant que « la diversification promise peine à voir le jour, cela va trop lentement », déplore Jacques Douziech. Aussi, la CFE-CGC a demandé à la préfète des nouvelles du rapport sur l’impact écologique des véhicules diesel. "Malheureusement, on attend toujours les résultats."

La crise économique a aussi durement frappé le secteur aéronautique. " Lisi à Villefranche-de-Rouergue, Sofop à Olemps, et leurs sous-traitants, sont touchés de plein fouet, avec des procédures de chômage technique qui sont en cours", assure Jacques Douziech. « On demande que les programmes prévus soient maintenus et que de nouveaux apparaissent dans le domaine de la recherche. »

La CFE-CGC souhaite aussi les procédures d'APLD (Activité partielle de longue durée) " soient prolongées au-delà des 2 ans pour atteindre 3 ou 4 ans. C’est indispensable pour le maintien des compétences. »

Ce dispositif permet aux entreprises de diminuer le temps de travail de ses salariés mais avec, en contrepartie, des engagements en matière de maintien de l'emploi.

Les délégués de la CFE-CGC ont également abordé le dossier de la santé. " Ces métiers ont été mis en lumière durant la crise sanitaire. Mais force est de constater qu'aujourd'hui, le personnel manque. Nous demandons que les salaires soient revalorisés et que des recrutements aient lieu. Les primes ne sont qu'un pansement sur une jambe de bois ", glisse Jacques Douziech.

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