Aubin. Combes : un arbre abattu afin de sécuriser une maison d’habitation

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  • Le bûcheron communal porte l’estocade, et le pin flanche avant de tomber et disparaître définitivement. Le bûcheron communal porte l’estocade, et le pin flanche avant de tomber et disparaître définitivement.
    Le bûcheron communal porte l’estocade, et le pin flanche avant de tomber et disparaître définitivement.
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CORRESPONDANT

C’est un riverain de la place Marcel-Pagnol de Combes qui a interpellé dernièrement le maire aubinois Laurent Alexandre au sujet d’un arbre situé à proximité de sa maison d’habitation et qui selon lui, vu son développement pouvait présenter des risques pour sa maison. Ce sont les services techniques qui sont allés constater in situ la pertinence de ses propos.

Sur place Didier Gutin, responsable des services techniques, a pu se rendre compte de la réalité de la menace. "Cet arbre, un pin, précise-t-il, a été planté depuis de nombreuses années et effectivement il a pris entre-temps de la ramure, comme tous les arbres de cette espèce. À ceci près que celui présentait au 3/4 de sa hauteur, un départ en fourche qui peut effectivement le fragiliser. De plus il est situé très près de la maison. Sachant qu’en règle générale l’espèce conifère a la particularité d’avoir des racines peu profondes. Ce qui fait que par temps de fort vent, ça arrive de plus en plus souvent, il est indéniable que le laisser en l’état pouvait présenter des risques pour l’intégrité de la maison et de ses habitants. À mon avis la décision la plus sage a été prise. Certes avec regret car c’était un bel arbre, mais à chaque fois que nous sommes amenés à abattre un arbre, nous en replantons un autre à petit port".

Une opération tronçonnage qui a été réalisée en régie grâce à un agent des services techniques, qui possède les compétences pour intervenir sur ce genre de tâche.

Celui-ci après avoir élagué les 2/3 de l’arbre, et l’avoir sécurisé par un câble pour diriger sa chute, s’est attaqué au tronc et l’arbre est tombé à l’endroit souhaité. Les branches et autres ramures ont été broyées sur place et compostées.

"Nous ne prenons pas de plaisir à tomber ce genre d’arbre qui était magnifique, mais mieux vaut anticiper en matière de sécurité. Ceci étant, il faut savoir que lorsque l’on plante un arbre à côté d’habitations, il faut se l’imaginer 15 ou 20 ans après, lorsqu’il aura atteint sa taille adulte, avec une importante ramure qui multiplie son volume et les risques", assurent les bûcherons communaux.

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