L’opposition "Cransac Ensemble" répond à leur ex-colistière

L’opposition "Cransac Ensemble", composée de Jean Echeverria et de Christian Tornéro, réagit à la suite de la déclaration de leur désormais ex-colistière, Angélique Déglise-Favre, (édition du mercredi 30 septembre).

"Sa déclaration est surprenante. Surprenante car notre désormais ex-colistière semble découvrir que nous sommes de Gauche. Pourtant nous ne lui avons surtout pas caché cette appartenance lors de la création de notre liste. Nous l’avons publiquement revendiquée, car c’était les valeurs de la Gauche qui cimentaient notre liste. Bizarre qu’elle soit venue donc. Elle dit aussi : ‘’je ne me reconnais pas dans la démarche mise en œuvre par M. Echeverria. Je ne m’inscris pas dans la critique systématique, dans des prises de position politique et encore moins dans les attaques personnelles’’".

A quoi Jean Echevéria rétorque : "A ce jour, nous avons toujours avalisé les questions débattues en conseil municipal sauf l’une d’elles : celle concernant la situation médicale sur Cransac. Nous sommes montés au créneau car ce sujet était l’un des axes essentiels de notre campagne. Nous nous étions positionnés vis-à-vis de nos électeurs et c’est cette position que nous avons défendue au sein de l’hémicycle cransacois. Pas question pour nous de trahir notre électorat".

Et de poursuivre : "Elle parle également d’attaque personnelle. Faux, nous n’attaquons pas les personnes physiques, mais ce qu’elles représentent politiquement. Quand nous nous adressons au maire, ce n’est pas au citoyen Michel Raffi mais c’est l’édile et sa politique que nous interpellons. Nous ne mélangeons pas les genres. Quant à sa liberté d’expression et de vote, elle l’a toujours eu. C’est ce principe même de liberté qui est le fil conducteur de notre engagement au service de notre cité. Voilà notre position et notre vision de notre rôle d’opposants, car nous voulons, nous aussi, que notre ville progresse dans le bon sens. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes soumis aux suffrages des électeurs cransacois".