Depuis Saint-Affrique, "Chez ce cher serge" veut faire rimer "fast-food et fast good"

  • Après 11 années dans la finance, le serial entrepreneur Serge Atia a lancé "Chez ce cher Serge" pour que "rime enfin fast-food avec fast good.".	DR
    Après 11 années dans la finance, le serial entrepreneur Serge Atia a lancé "Chez ce cher Serge" pour que "rime enfin fast-food avec fast good.". DR Repro CP
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Aurélien Delbouis

Avec l’Aveyron comme base arrière et sa ligne de production à Saint-Affrique, Serge Atia a lancé la marque "Chez ce cher Serge". une ligne de produits de snacking bio et locaux distribués dans près de 400 points de vente en France.

S’il n’est pas rare pour les Aveyronnais de vivre ou travailler à Toulouse, l’inverse est moins fréquent. C’est pourtant le cas de Serge Atia, serial entrepreneur de la ville rose qui a fait de l’Aveyron sa base arrière. Spécialisée dans le "snaking bio" précise le Montalbanais, la marque "Chez ce cher Serge" – plus facile à écrire qu’à prononcer, il est vrai-, a trouvé à Saint-Affrique les moyens de son ambition. "Nous travaillons en partenariat avec l’association ABSEAH – entreprise adaptée – qui avait déjà une usine de biscuits et de gâteaux à la broche à Saint-Affrique. Cela me tenait à cœur de favoriser l’insertion de travailleurs handicapés", explique notre homme, celui qui "aime les bons produits, authentiques, qui ont du goût et une vraie identité." Pour celui qui prône le bio et le local, cette ligne de production aveyronnaise présente un autre avantage et non des moindres : un approvisionnement local.

"Les champs de blé et le meunier sont à 30 km du lieu de production" s’enthousiasme le dirigeant qui peut aussi compter sur des producteurs presque exclusivement basés en Occitanie.

"J’avais envie de promouvoir tout le savoir-faire de nos terroirs. Nous avons rencontré des agriculteurs, des éleveurs et des transformateurs, nous avons dégusté leurs produits, nous avons visité leurs exploitations, afin d’établir des partenariats équitables et durables."

Billes de maïs soufflées enrobées de chocolat, carré croustillant au romarin et au thym, sablé vanille aux graines de courges… telles sont quelques-unes des recettes de "Chez ce cher Serge", dont les snacks sont distribués dans près de 400 points de vente en France. Le tout sous les marques "Chez ce cher Serge" ou "Sacré Antonin", celle-ci étant dédiée exclusivement aux grandes et moyennes surfaces (GMS).

"Fast good"

Mais à propos, pourquoi ces snacks ? "L’histoire a germé il y a près de 20 ans… Après avoir travaillé 11 ans dans l’audit pour un géant de la finance à travers l’Europe, c’est à la naissance de ma fille que j’ai eu envie de poser mes valises. Oui, mais que faire… ? Je voulais m’investir dans un projet qui me tienne à cœur ! Lors d’un voyage en avion, mon fils a été tenté par les gourmandises proposées par la compagnie aérienne sachant pourtant qu’elles sont, trop grasses, trop sucrées, trop salées. Le tout pour seulement deux minutes de plaisir. L’idée a ensuite germé dans ma tête : "Chez Ce Cher Serge" serait l’ambassadeur du snacking bio bien de chez nous, à prix accessible !" Un ambassadeur qui fait, plus que jamais, rimer "fast-food et fast good"

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